26/11/2013
Revue de presse du mardi 26 novembre 2013
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Bâtiment abritant la Cour pénale internationale à la Haye aux Pays-Bas |
L’arrestation du député MLC Fidèle Babala, de l’avocat principal de Jean-Pierre Bemba et de deux autres personnes sur demande de la Cour pénale internationale (CPI) continue de défrayer la chronique.
La Référence Plus rapporte qu’au cours de sa plénière de lundi, le bureau de l’Assemblée nationale a auditionné la ministre de la Justice et des Droits Humains Wivine Mumba, afin d’éclairer l’opinion et de l’informer officiellement sur « les raisons qui ont poussé la RDC à livrer aussi facilement un des leurs aux mains de la CPI… ».
Selon elle, le Procureur général de la République, saisi d’une demande de coopération dans le cadre du Statut de Rome, a exécuté ce mandat en notifiant à l’intéressé qui était assisté par son conseil.
La Prospérité fait observer pour sa part qu’alors que Wivine Mumba parle d’une procédure régulière dans l’arrestation de Babala, au moment où le MLC est en colère ! Alexis Lenga, le président du groupe parlementaire MLC, a déploré la manière dont les choses se sont passées, que ce soit devant les magistrats de la Cour Pénale Internationale ou les autorités judiciaires congolaises.
En somme, le MLC explique que les faits tels qu’allégués dans le mandat, relèvent, normalement, des juridictions nationales.
Ensuite, Thomas Luhaka, le secrétaire général de ce parti s’insurge contre l’heure à laquelle l’arrestation a été opérée et « l’empressement » des autorités congolaises à exécuter le mandat d’arrêt.
Forum des As n’est pas en reste et en titrant: «Arrestation de Babala, Kilolo,… CPI: 4 Africains de trop !».
Le quotidien qui qualifie cette d’arrestation d’impromptue estime qu’il s’agit Encore d’un « acharnement de la CPI sur les seuls Africains qui alimentent sa population carcérale, comme ne cesse de le dénoncer l’Union Africaine ».
« L’arrivée dans des geôles de Scheveningen de Babala, Aimé Kilolo Musamba, Mangenda et Arido est donc perçue comme celle de quatre nouveaux nègres. Trop c’est trop. A qui le prochain tour ?
C’est là où les États africains, signataires ou non du Statut de Rome doivent désormais utiliser à bon escient ce texte dans l’objectif de ne pas livrer les leurs au moindre mandat d’arrêt de la CPI », commente Forum des As.
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