08.12.2013
La dépouille de Mandela sera transportée en procession dans Pretoria.
AP/Ramon Espinosa
Cinquante-trois chefs d'Etat et de gouvernement se rendront en Afrique du Sud pour un dernier hommage à Nelson Mandela. Le président américain Barack Obama, son homologue français François Hollande ou le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU) Ban Ki-moon seront notamment présents, a précisé le ministère des affaires étrangères sud-africain. Le héros de la lutte antiapartheid est mort jeudi soir à l'âge de 95 ans.
Une cérémonie nationale à la mémoire de Nelson Mandela est organisée mardi au stade Soccer City, d'une capacité de 94 000 personnes, dans le township de Soweto. C'est de cette banlieue noire proche de Johannesbourg qu'avaient démarré les émeutes antiapartheid en 1976. La dépouille de « Madiba » sera ensuite acheminée en procession dans la capitale Pretoria mercredi, jeudi et vendredi, avant d'être inhumée le dimanche 15 décembre à Qunu (sud), le village natal de l'ancien chef sud-africain.
HOLLANDE IRA AVEC SARKOZY, OBAMA AVEC BUSH
François Hollande a invité Nicolas Sarkozy à l'accompagner lors de la cérémonie officielle organisée mardi. L'ancien président de la République a accepté cette proposition. Ce sera le premier déplacement conjoint des deux adversaires de la présidentielle de mai 2012. François Hollande avait effectué une visite d'Etat en Afrique du Sud les 14 et 15 octobre dernier, mais n'avait pas pu rencontré Nelson Mandela, très affaibli.
De même, le président américain, Barack Obama, qui sera accompagné de son épouse, Michelle, a proposé à son prédecesseur, George W. Bush, et à sa femme de prendre place à bord de l'avion présidentiel Air Force One pour assister à la cérémonie. L'ancien président Bill Clinton se rendra également en Afrique du Sud en compagnie de sa famille. Barack Obama s'est montré très ému par le décès de Nelson Mandela, qu'il considérait comme une figure tutélaire. Il lui a rendu hommage lors d'un long discours et a mis les drapeaux en berne à la Maison Blanche.
Voir la vidéo : L'intégralité de l'hommage de Barack Obama à Nelson Mandela
L'intégralité de l'hommage de Barack Obama à... par lemondefr
ELIZABETH II ET LE DALAÏ LAMA DÉCLINENT L'INVITATION
Parmi les hauts dignitaires ayant confirmé leur présence figure le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui se trouvait dimanche à Paris pour le sommet sur l'Afrique, et la présidente brésilienne, Dilma Roussef. Le premier ministre britannique, David Cameron, se rendra en Afrique du Sud mardi pour la cérémonie officielle en hommage à Nelson Mandela, alors que le prince Charles représentera la famille royale aux obsèques, le 15 décembre. Sa mère, la reine Elizabeth II, âgée de 87 ans, ne se déplacera pas mais s'est déclarée vendredi « profondément attristée » par la mort de l'ancien dirigeant sud-africain.
Le dalaï lama ne « prévoit pas » non plus d'assister aux funérailles de Nelson Mandela. Il a salué la disparition d'« un ami » qui était, comme lui, Prix Nobel de la paix. Le chef spirituel des Tibétains en exil s'est en effet déja vu refuser deux fois un visa pour l'Afrique du Sud, en 2009 et en 2011. Les autorités chinoises font pression sur les gouvernements pour limiter les déplacements du dalaï lama.
L'Iran n'a pas encore dit qui serait son représentant lors des funérailles de Nelson Mandela, mais le quotidien conservateur Kayhan, voix de l'aile dure du régime, a mis en garde dimanche contre le « piège » d'une éventuelle présence du président Hassan Rohani à la cérémonie, où il pourrait être amené à croiser Barack Obama. Elu en juin avec l'appui des camps modéré et réformateur, le président iranien avait eu un contact téléphonique historique avec son homologue américain à la fin de septembre, le premier depuis 1979.
Parmi les hauts dignitaires ayant confirmé leur présence figure le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui se trouvait dimanche à Paris pour le sommet sur l'Afrique, et la présidente brésilienne, Dilma Roussef. Le premier ministre britannique, David Cameron, se rendra en Afrique du Sud mardi pour la cérémonie officielle en hommage à Nelson Mandela, alors que le prince Charles représentera la famille royale aux obsèques, le 15 décembre. Sa mère, la reine Elizabeth II, âgée de 87 ans, ne se déplacera pas mais s'est déclarée vendredi « profondément attristée » par la mort de l'ancien dirigeant sud-africain.
Le dalaï lama ne « prévoit pas » non plus d'assister aux funérailles de Nelson Mandela. Il a salué la disparition d'« un ami » qui était, comme lui, Prix Nobel de la paix. Le chef spirituel des Tibétains en exil s'est en effet déja vu refuser deux fois un visa pour l'Afrique du Sud, en 2009 et en 2011. Les autorités chinoises font pression sur les gouvernements pour limiter les déplacements du dalaï lama.
L'Iran n'a pas encore dit qui serait son représentant lors des funérailles de Nelson Mandela, mais le quotidien conservateur Kayhan, voix de l'aile dure du régime, a mis en garde dimanche contre le « piège » d'une éventuelle présence du président Hassan Rohani à la cérémonie, où il pourrait être amené à croiser Barack Obama. Elu en juin avec l'appui des camps modéré et réformateur, le président iranien avait eu un contact téléphonique historique avec son homologue américain à la fin de septembre, le premier depuis 1979.
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