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mercredi 15 janvier 2014

Malu-Malu annonce les élections locales à la fin 2014...

Congo Independant 
14/01/2014 


Appolinaire Malu-Malu
Dans une déclaration faite, mardi 14 janvier, sur radio Okapi, le très controversé Apollinaire Malu-Malu, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a annoncé que les élections locales (urbaines, municipales et locales) seront organisées (finalement) à la fin de cette année 2014. Il est resté muet sur le coût des opérations. Certains membres de l’opposition assurent que "rien n’est prévu" dans le budget 2014. Aucun observateur ne croit au sérieux d’un processus électoral piloté par Malu-Malu. 

A en croire Malu-Malu, le calendrier électoral sera publié aussitôt après le vote de la loi de finances pour 2014, en cours d’examen au Parlement. 

En 2011, l’ex-président de la Ceni Daniel Mulunda Ngoy avait publié un "beau calendrier électoral" qui est resté au niveau des "travaux inachevés". Le processus s’est arrêté après la présidentielle et les législatives très chahutées du 28 novembre 2011. Deux scrutins aux résultats très contestés qui ont permis à "Joseph Kabila", au pouvoir depuis le 26 janvier 2001, de se maintenir à la tête de l’Etat pour un nouveau mandat de cinq ans.

Calendrier inversé 
Selon le calendrier élaboré jadis par Mulunda Ngoy, les élections sénatoriales et provinciales auraient dû avoir lieu en 2012 tandis que les élections urbaines, municipales et locales (exécutif des chefferies et territoires) devaient boucler le cycle en 2013. Dans le chronogramme désormais inversé établi par Malu-Malu, les élections des députés provinciaux, des sénateurs et des gouverneurs de province devraient avoir lieu en 2015, avant la présidentielle censée avoir lieu en 2016. 

On peut, dès lors, comprendre la méfiance des partis de l’opposition à l’égard d’un Malu-Malu qui est en réalité un "expert" de la Présidence de la République. L’homme est suspecté, pour des raisons évidentes, de faire retarder à dessein l’organisation de la présidentielle. Pire, l’inversion du calendrier électoral dissimule à peine des arrière-pensées politiciennes du "clan Kabila". Un clan qui se débat comme un beau diable pour trouver le "meilleur scénario" pouvant permettre au "raïs" de rester calife à la place du calife après le 19 décembre 2016. Et ce en dépit d’un bilan désastreux autant que du désamour ambiant. L’homme paraît décidé à s’imposer contre la volonté de la grande majorité de la population. 

"Joseph Kabila" dont le second et dernier mandat prendra fin le 19 décembre 2016 multiplie des prétextes afin de prolonger cette échéance voire arracher la révision de la Constitution en vue de briguer un troisième mandat. "Le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois", énonce le premier alinéa de l’article 70 de la Constitution. L’article 220 vient "verrouiller" ce qui précède en stipulant notamment que "la forme de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme représentative du gouvernement, le nombre et la durée des mandats du président de la République, l’indépendance du Pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical, ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle". 

Mi-septembre dernier, le ministre du Plan, Célestin Vunabandi, annonçait le lancement en cette année 2014 des opérations de recensement général. Il annonçait également le "déploiement prochain" des missions sur toute l’étendue de la République afin de procéder à l’identification des sites devant abriter les bureaux et les commissions provinciaux du recensement ainsi que des problèmes spécifiques liés aux opérations de terrain dans chaque province. Le coût de ces opérations - censées prendre fin début 2016 - est estimé à 180 millions $ US. Comme à l’accoutumée, le gouvernement congolais espère recevoir plus de 70% de cette somme auprès des "partenaires extérieures". 

Révision de la Constitution 
Dans son discours prononcé le 23 octobre dernier devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, "Joseph Kabila" a eu notamment ces mots : "S’agissant des élections, je recommande à la Ceni d’envisager, dès ce jour, la présentation au Parlement, dans le meilleur délai, du calendrier électoral et de poursuivre le cycle électoral en vue de procéder avec diligence, à l’organisation des élections locales, municipales, provinciales et sénatoriales". Et d’ajouter : "J’invite par ailleurs les deux chambres de notre Parlement ainsi que le gouvernement à mener une réflexion prospective sur le mode de scrutin proportionnel. Il y a lieu également d’entrevoir les modalités pratiques d’organiser les élections provinciales au suffrage universel indirect, afin de minimiser le coût des opérations électorales". "Joseph Kabila" ne fait plus mystère de sa volonté de tripatouiller la charte fondamentale qui régit le pays. Comment pourrait-il matérialiser son idée d’organiser les élections provinciales au "suffrage universel indirect" sans toucher à l’article 197 de la Constitution? Celui-ci est formel : les députés provinciaux "sont élus au suffrage universel direct et secret ou cooptés pour un mandat de cinq renouvelable". 

Décidé à rester à tout prix à la tête de l’Etat, "Joseph Kabila" semble déjà en "campagne". Une campagne qui consiste à écarter tous ceux pourraient gêner sa volonté de demeurer à son fauteuil au-delà du 19 décembre 2016. Selon des sources, plusieurs membres de l’opposition seraient dans le "viseur" des sicaires du régime. C’est le cas particulièrement de Vital Kamerhe, président de l’Union pour la Nation Congolaise. Ancien proche parmi les proches du "raïs", "Vital" est suspecté par ce dernier et son entourage d’avoir mené des démarches auprès de l’actuel secrétaire d’Etat américain John Kerry. Objectif : amener l’Amérique de Barack Obama à inviter "Kabila" à ne pas franchir la "ligne rouge" qui consiste à amender la Constitution. 

En tout cas, aucun observateur sérieux n’ose parier le moindre franc congolais sur la transparence et le sérieux d’un nouveau processus électoral piloté par le très kabiliste Apollinaire Malu-Malu... B.A.W (avec AFP)

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