05/02/2014
En 2013, des destructions ont eu lieu aux Philippines en Inde, au Gabon et, comme ici, au Kenya.
(Simon Maina/AFP)
Face aux braconniers et trafiquants qui ne laissent pas de répit aux éléphants africains, au point de menacer à terme la survie de l’espèce emblématique du continent, les destructions d’ivoire, comme celle qui doit avoir lieu jeudi à Paris, se multiplient
A proximité de la tour Eiffel, ce sont plus de trois tonnes d’ivoire, dont le commerce international est interdit depuis 1989, qui vont être broyées sur place, puis brûlées en cimenterie. «La France est le premier pays européen à procéder à la destruction de ses stocks depuis l’entrée en vigueur du moratoire», a souligné mercredi le Ministère de l’écologie. Jusqu’ici, la France gardait le fruit de ses saisies dans des entrepôts des douanes, des musées ou des réserves de tribunaux.
En 2013, des destructions ont eu lieu aux Philippines, dans l’Etat du Maharastra en Inde, au Gabon et au Kenya. En novembre, les Etats-Unis réduisaient en fumée cinq tonnes d’ivoire confisquées au cours des 25 dernières années, appelant d’autres pays à les imiter. Début janvier, c’est la Chine, plus gros consommateur mondial d’ivoire illégal, qui en a détruit six tonnes. L’opération, très médiatisée, visait à sensibiliser la population mais aussi à redorer l’image de Pékin, qui a entre ses mains la survie des éléphants africains tant une très grosse partie de l’ivoire braconnée lui est destinée. Dans la foulée, Hongkong s’est engagé fin janvier à détruire 28 tonnes d’ivoire à partir de 2014.
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