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samedi 22 mars 2014

Intégration des ex-miliciens, FARDC : Kahimbi contredit Mende...

Congo Indépendant 
21/03/2014
Le "général" Delphin Kahimbi

Coordinateur national de l’unité "Désarmement, Démobilisation et réintégration" (DDR), le "général de Brigade" Delphin Kahimbi vient d’accorder une prime à l’impunité aux bandes armées qui sèment la terreur à Shabunda et Walungu (Sud Kivu). Il leur a donné un délai de dix jours pour quitter le maquis et intégrer les Forces armées de la RDC. Interrogé le dimanche 9 mars par des journalistes de TV5Monde et RFI sur le loyalisme des militaires issus des groupes armés, Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement, avait prétendu que les ex-rebelles ou mutins n’étaient plus admis dans l’armée nationale. "Faux!" 

Selon une dépêche de l’ACP datée du 21 mars, en séjour dans la localité Chulwe située entre les territoires de Walungu et Shabunda à une date non précisée, le "général" Delphin Kahimbi, un ancien maï maï, s’est rendu à Isezya où il s’est entretenu avec certains "leaders" de la milice "Raïa Mutomboki".

Kahimbi a donné à ses interlocuteurs un délai de "dix jours" pour regrouper leurs miliciens opérant dans cette partie de la province du Sud Kivu. Et ce, en prévision de leur "intégration" dans les FARDC. Selon cette source, six des sept "seigneurs de guerre" dans le groupement de Bamuguba-Nord ont répondu présents à cet "appel", qui émanerait du "commandant suprême" des FARDC. 

Interrogé le dimanche 9 mars dernier par TV5 et RFI sur la loyauté des hommes des troupes dont la plupart proviennent de divers mouvements rebelles, le ministre des Médias Lambert Mende Omalanga avait prétendu que la loyauté des membres de l’armée "est désormais indéniable". Il ajoutait : "Nous avons mis fin à cette méthode de recrutement dans l’armée congolaise. Plus personne ne peut entrer dans l’armée en venant de la rébellion. Plus personne ne peut rentrer dans l’armée après une mutinerie. Nous avons mis en place un protocole de recrutement qui écarte de l’armée tous ces éléments criminels et cela a permis à l’armée de recouvrer sa loyauté d’où la victoire face au M23 et ADF-Nalu". 

Flagrant délit de mensonge 
Proche parmi les proches de "Joseph Kabila", Delphin Kahimbi vient ainsi de faire prendre Mende en flagrant délit de mensonge. Et pour cause, les questions militaires et sécuritaires constituent une "chasse gardée" où ne s’y aventurent que le "raïs" et quelques "oligarques" constituant une sorte de "cabinet noir". Mende n’en fait nullement partie. 

Avant que Kahimbi ne fasse sa petite sortie médiatique, on apprenait, le vendredi 31 janvier, que "Joseph Kabila" avait ordonné le transfert à la base de Kitona, au Bas Congo, de deux cents vingt miliciens Ba Kata Katanga, afin de suivre une «formation militaire» avant leur intégration dans l’armée nationale. Porte-parole du gouvernement, Mende pouvait-il l’ignorer alors que l’opération a été supervisée par son collègue en charge de l’Intérieur? Au moment où ces lignes sont écrites, c’est un total de 560 Bakata Katanga, originaires de Manono, le fief de LD Kabila, qui ont foulé le sol du Bas-Congo. Les veinards! Les adeptes du mouvement politico-religieux "Bundu dia Kongo" n’ont pas bénéficié d’une telle sollicitude. Les Enyele de Dongo, mêmement. Et pourtant, le premier magistrat du pays est censé garantir à tous les citoyens congolais une égale protection devant la loi. 

Qui est Delphin Kahimbi? On ne sait pas grand chose sur cet homme pour le moins énigmatique. Sauf qu’il est un ancien "patriote-résistant". Bref, un ancien maï maï. Très proche du "commandant suprême" des FARDC, "Delphin" fait partie des "intouchables" du régime kabiliste. Depuis 2006, il "navigue" entre les deux provinces du Kivu. Quand il n’est pas au Sud, on le trouve au Nord. Et vice-versa. Est-ce pour "veiller" sur certains intérêts miniers de son mentor? Les défaites successives des FARDC face aux combattants du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) de Laurent Nkunda n’ont guère entrainer la déchéance ou une permutation de cet "officier" qui continue à parader par la volonté du «raïs». En 2009, il est désigné commandant de l’armée congolaise dans la province du Sud-Kivu pour les opérations conjointes avec la Mission des Nations Unies au Congo contre les FDLR. En 2010, le voilà au Nord Kivu. Pire, il a été accusé, à plusieurs reprises, d’avoir détourné la solde des militaires. Tous ces griefs n’ont pas empêché le "général Delphin" de diriger la fameuse opération «Kimya II». Il est actuellement en charge de la coordination de l’unité "Désarmement, Démobilisation et réintégration" (DDR). Par la volonté de "Joseph Kabila". Qui dit vrai? Lambert Mende peut aller se rhabiller... 
Issa Djema/B.A.W

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