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vendredi 21 mars 2014

Le témoin de M. Bemba comparaît devant le juge de la CPI pour des charges de subordination de témoin

20 /03/ 2014 
Par Wakabi Wairagala

Narcisse Arido, qui aurait dû témoigner plus tôt au cours du procès du chef d’opposition congolais Jean-Pierre Bemba, a comparu aujourd’hui devant un juge de la Cour pénale internationale (CPI) pour répondre aux charges de subornation de témoin. 

M. Arido a déclaré être né à Bangui en République centrafricaine (RCA) et vivre au Cameroun depuis 2001. Il s’est présenté comme étant avocat de profession et actuellement « réfugié politique ». 

Xavier-Jean Keita, qui représentait M. Arido, a indiqué que des « irrégularités » s’étaient produites à la suite de l’arrestation du suspect par les autorités françaises en novembre dernier. Il a précisé que son client s’était vu refuser tout contact avec sa famille pendant plus d’une semaine. « Ce n’est pas ce que les règles de la CPI stipulent », a déclaré M. Keita. 

Les avocats ont également indiqué que c’était trois personnes affirmant appartenir au Bureau du Procureur, au lieu des autorités françaises, qui avaient recherché et saisi des éléments au domicile de M. Arido.

Les procureurs ont déclaré que ces allégations étaient fausses et ont demandé à la défense de déposer des observations écrites avec des éléments de preuve étayant leurs affirmations. 

M. Arido doit répondre aux charges de subornation de témoin visant à présenter des faux témoignages au procès pour crimes de guerre de M. Bemba, qui a nié la responsabilité de commandement pour les meurtres, viols et pillages qui auraient été commis par ses soldats. 

En novembre dernier, des mandats d’arrêt avaient été émis à l’encontre de M. Bemba et de ces avocats de l’époque, Aimé Kilolo-Musamba et Jean-Jacques Mangenda Kabongo pour les mêmes charges. Une cinquième personne, le sénateur congolais Fidèle Babala Wandu, a également été arrêtée et transférée à la Cour. 

Les procureurs ont également affirmé que les avocats de la défense avaient payé M. Arido pour qu’il fournisse des documents faux ou falsifiés et qu’il était un intermédiaire dans le transfert d’argent aux témoins. 

M. Bemba, ses deux anciens avocats et M. Wandu ont comparu pour la première fois devant le juge de la mise en état, Cuno Tarfusser, à la fin de l’année dernière. Ils sont détenus au quartier pénitentiaire de la CPI. 

Afin d’accélérer le processus aboutissant à une décision de confirmation des charges, le juge Tarfusser a ordonné aux procureurs de divulguer à M. Arido tout élément de preuve à charge qui a été divulgué aux autres suspects. Il a fixé la date limite de divulgation au lundi 24 mars.

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