27/03/2014
Eugene Diomi Ndongala le 16/09/2013, lors d’un procès à la cour suprême de justice à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo |
La Cour suprême de justice a condamné mercredi 26 mars Eugène Diomi Ndongala à 10 ans de prison. L’opposant congolais était poursuivi pour viols sur mineures. Des faits qui se seraient produits en juin 2012 à Kinshasa. Son parti, la Démocratie chrétienne, a toujours considéré cette affaire comme un procès politique intenté contre leur leader à cause de son soutien à l’opposant Etienne Tshisekedi qui a contesté en 2011 la réélection du président Kabila pour un mandat de 5 ans.
C’est depuis avril 2013 qu’Eugène Diomi Ndongala est incarcéré à la prison centrale de Makala à Kinshasa. Son immunité parlementaire a été levée en janvier de la même année sur demande du Procureur général de la République pour engager des poursuites judiciaires contre lui.
Avant cette levée d’immunité, Diomi Ndongala était porté disparu en juin 2012. Il a été retrouvé vivant quatre mois plus tard dans la capitale de la RDC. Sa famille et son parti politique ont toujours estimé que l’opposant avait été enlevé et détenu par les services secrets à cause de ses prises de position en faveur d’Etienne Tshisekedi, candidat malheureux à la présidentielle de 2011 qui conteste la réélection de Joseph Kabila.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire