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vendredi 2 mai 2014

Affaire Morgan en RDC: l’ONU soutient la justice militaire congolaise

RFI 
01/05/2014

Plusieurs miliciens de Morgan visiblement
blessés à l'arrière d'un pick-up de l'armée,
à Mambasa, le 14 avril dernier,
jour de la mort de leur chef.
Photo exclusive transmise à RFI
et France 24.
La Monusco va appuyer la justice militaire congolaise pour l'aider à faire toute la lumière sur la mort du chef de milice Morgan, tué le 14 avril dernier, alors qu'il devait être transféré par l'armée congolaise à Bunia. Le procureur militaire du chef lieu de l'Ituri a ouvert une information judiciaire cette semaine. Selon la Monusco, il existe des « zones d'ombre » ainsi que des « faits troublants » qui méritent d'être éclaircis. 

Joint par RFI, le général Abdallah Wafy, numéro deux de la mission de l’ONU, considère que cette affaire est suffisamment grave de par ses implications et conséquences. 

« Nous avons demandé que la justice militaire congolaise se saisisse de ce dossier pour faire des investigations judiciaires et établir les circonstances pour faire la lumière sur l’ensemble des événements qui se sont produits - que ce soit à Badengaïdo ou à Molokaï – au cours des affrontements ainsi que sur l’itinéraire, jusqu’à la mort de Morgan. Notre mandat est celui d’appuyer la justice militaire », a déclaré à RFI le général Abdallah Waffy. 

La Monusco a fait entre temps une première enquête de terrain sur les circonstances de la mort du chef de milice. Le numéro deux de la mission de l’ONU confirme l’existence de cette enquête qui révèle des « zones d’ombre » et des « faits troublants ».

« Effectivement, sur la base des éléments en notre possession, nous avons pris l’initiative de vérifier certaines informations. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a des zones d’ombre, des faits troublants et de tout cela, je laisse le soin à la justice militaire congolaise de faire ces investigations et de dire le droit », a précisé le général Abdallah Wafy. 

Du côté de l'Etat major militaire à Bunia, on assure que Morgan a été amené vivant à la base de la Monusco de Komanda et que ses blessures aux jambes n'étaient pas mortelles. Cependant, le numéro deux de la mission de l'ONU, dément cette information. Le chef de milice maï-maï était mourant quand il est arrivé entre les mains de l'équipe médicale de la Monusco qui a tout fait pour le réanimer. En vain. 

« Quand Morgan est arrivé dans la base militaire de la Monusco, à Komanda, il était agonisant et les premiers soins qui lui ont été administrés par les médecins militaires de la base militaire n’ont pas permis de le réanimer. J’avais dépêché un hélicoptère médicalisé qui s’est posé avec des urgentistes qui ont, eux aussi, appuyé les efforts sur place et malgré ces efforts, nous avons constaté son décès », a affirmé le général Abdallah Wafy. 

A(re)lire, les informations exclusives RFI / France 24 : 


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