12/5/2014
Le stade Tata Raphaël de Kinshasa, où s'est déroulé le drame. capture d'écran youtube |
Au lendemain de la terrible bousculade qui a fait quinze morts à l’issue d’un match de foot qui se tenait au stade Tata Raphaël de Kinshasa, le gouvernement a accusé les supporters d'avoir commencé à jeter des pierres provoquant ensuite un mouvement de panique. Plusieurs facteurs conjugués ont provoqué la bousculade meurtrière.Trois personnes blessées étaient toujours hospitalisés lundi.
Un stade plein à craquer, des supporters agressifs, et des issues de secours manquantes. Voilà, selon les autorités, le cocktail qui a transformé un match de foot en nouveau drame.
Une fois le match terminé, des supporters de Kinhsasa, déçus, auraient commencé à jeter des pierres sur les joueurs, mais aussi sur la Croix-Rouge et les arbitres, affirme le porte-parole du gouvernement Lambert Mendé.
Pour stopper la violence, la police aurait alors tiré des gaz lacrymogènes, puis des balles en l’air. Résultat : dans un mouvement de panique, tout le monde a voulu sortir en même temps.
La panique est alors aggravée par le manque de sorties. Une seule porte était ouverte, a confirmé le gouvernement. La pression de la foule a été telle qu’un pan de mur s’est écroulé. Et une quinzaine de personnes piétinées.
Au final, c’est bien à une responsabilité multiple que devrait aboutir l’enquête ouverte dimanche. Celles des clubs de supporters mais aussi celle des organisateurs de n’avoir pas prévu plus de sorties. Il y a quinze jours à peine, un autre drame du même genre avait eu lieu à Kikwit, où 21 personnes avaient perdu la vie dans un mouvement de panique à la fin d’un concert. Là aussi, il n’y avait qu’une porte de sortie
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