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dimanche 8 juin 2014

L’ingérence se nourrit de la dépendance

Congo Indépendant 
01/06/2014

"Joseph Kabila" lors d’une visite
à la Maison Blanche
sous le président Georges W. Bush
Entre «Joseph Kabila» et la «communauté internationale», il y a comme de la «séparation de corps» dans l’air. Une séparation de corps qui précède généralement le "divorce". 

Dieu seul sait combien la très nébuleuse communauté internationale a porté à bout de bras le successeur inattendu de Laurent-Désiré Kabila. Et ce, depuis le 26 janvier 2001 à ce jour. Le président Georges W. Bush a été le premier chef d’Etat à adresser à "Joseph" ses félicitations en lui donnant du "Mister President". Paris, Bruxelles, New York se sont contentées de "prendre acte" de l’onction américaine. 

Recevant, samedi 31 mai, au Palais de la Nation, les chefs des missions diplomatiques et le chef de la Mission onusienne au Congo démocratique, le «raïs» a rappelé à haute et intelligible voix que son pays est un «Etat souverain». Et de dire, au passage, tout le mal qu’il pense de certains «partenaires» qui se comportent comme si le Congo dit démocratique était un «Etat sous-tutelle». 

En fermant les yeux, on se croirait revenu dans la première moitié des années 90. A l’époque où le Zaïre de Mobutu Sese Seko était en plein processus démocratique sous la «supervision» de la «Troïka» (Belgique, France et Etats-Unis) mise en place par la «communauté internationale». «Qui leur a donné mandat pour régenter les affaires de notre pays ?», réagissait le «Grand Léopard» aux «diktats» et «remontrances» de ces trois Etats. Le chef de l’Etat zaïrois feignait d’ignorer que la main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit, selon l’adage.

En parcourant le compte-rendu rédigé par le ministre des Médias Lambert Mende à l’issue de cette rencontre, force est de constater que «Joseph Kabila» semble commettre la même erreur que son lointain prédécesseur Mobutu Sese Seko. Une erreur qui consiste à s’attaquer aux effets en contournant la cause. 

C’est quoi donc un Etat souverain ? La souveraineté se limite-t-elle à avoir un drapeau, un hymne national, des armoiries, et une monnaie nationale fut-elle une monnaie de singe ? 

Un Etat peut-il revendiquer l’épithète «souverain» lorsqu’il dépend de la «charité internationale» pour permettre à ses citoyens d’accomplir l’acte de souveraineté par excellence qu’est le vote pour choisir leurs gouvernants? 

Peut-on se dire «souverain» lorsque, pour nourrir, soigner, éduquer, fournir de l’eau courante à sa population, un Etat doit tendre la main tel un vulgaire mendiant aux «pays amis» ? 

Un Etat peut-il se dire souverain lorsqu’il est incapable d’exercer «la compétence de ses compétences» faute de détenir le monopole de la contrainte armée sur son territoire ? 

Le Zaïre de Mobutu et le Congo démocratique de «Joseph Kabila» semblent souffrir des mêmes maux. A savoir : l’inexistence de l’Etat en tant que garant de l’intérêt général ; l’incurie et l’enrichissement de la classe dirigeante ; la déroute économique ; la corruption ; le népotisme ; l’absence de démocratie ; les violations des droits humains ; l’incapacité de l’Etat à promouvoir les secteurs ayant un impact direct sur les secteurs sociaux. 

Au total, le Congo démocratique de "Joseph Kabila" se mord la queue. Le régime en place est malade de la dépendance et de l’irresponsabilité. 

L’incapacité du «raïs» à commencer par identifier la cause profonde de ces immixtions a certainement provoqué des éclats de rire dans les milieux diplomatiques. Des «dépêches succulentes» ont sans doute été envoyées dès samedi 31 mai aux «Centrales» respectives. 

L’évidence est là : l’ingérence se nourrit de la dépendance. La nature ayant le vide en horreur, c’est l’irresponsabilité des dirigeants congolais qui pousse certains acteurs de la « communauté internationale » à se croire en droit de se comporter en "autorité de tutelle". On le voit, la Monusco s’occupe quasiment de la sécurité des personnes et des biens. Son chef, Martin Köbler est apparu plus compatissant que le "raïs" vis-à-vis des expulsés du "Congo d’en face". 

L’impassibilité affichées par "Joseph" et le gouvernement du Premier ministre Augustin Matata Ponyo dans la gestion du dossier relatif aux expulsions massives des ex-Zaïrois - du Congo Brazzaville -, confirme ce que les citoyens congolais savaient depuis longtemps : le Congo-Kinshasa souffre d’une carence de leadership efficace. Pour qu’un «chef» soit efficace, il est impérieux que ses propres soucis rencontrent ceux de ses administrés. 

Les réactions enregistrées auprès des populations aux quatre coins du pays sur ces refoulements laissent apparaître un "gouffre psychologique" existant désormais entre le «raïs» et l’opinion nationale. Peut-on gouverner indéfiniment un Etat par défi sans avoir l’opinion avec soi ? Baudouin Amba Wetshi

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