15/07/2014
En 12 jours, près de 10 000 Congolais vivant à Pointe-Noire ont franchi la frontière en hâte pour rentrer dans leur pays d’origine. RFI/Sayouba Traoré. |
Les expulsions de Congolais de Kinshasa vivant au Congo-Brazzaville continuent. Depuis quelques jours, c’est au tour des résidents de la ville côtière de Pointe-Noire de rentrer en masse dans leur pays d’origine. Un afflux qui suscite l’inquiétude de la société civile et des autorités.
En 12 jours, près de 10 000 Congolais vivant à Pointe-Noire ont franchi la frontière en hâte pour rentrer dans leur pays d’origine. Plus de la moitié sont des mineurs ou des jeunes qui vivaient avec leurs parents dans la capitale économique du Congo-Brazzaville.
Toujours pas de commission d’enquête
Quoi qu’il en soit, la réunion qui s’est tenue début juin entre les ministres de l’Intérieur de Kinshasa et de Brazzaville n’a visiblement eu aucun effet sur le terrain. La commission d’enquête, promise pour vérifier les accusations de violations des droits de l’homme lors de ces expulsions, n’a toujours pas vu le jour.
Kinshasa affirme que ses experts attendent toujours une date pour se réunir avec leurs homologues de Brazzaville. L’accord conclu ce jour-là n’a pas non plus été ratifié et de chaque côté du fleuve, on continue d’exiger un visa pour pouvoir traverser la frontière même pour un court séjour de 48 heures.
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