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mercredi 16 juillet 2014

Forum des As : « Poursuite brutale des expulsions : Kinshasa, le dindon de la farce »

Radio Okapi 
16/07/2014

Revue de presse du mercredi 16 juillet 2014

Des expulsés de Brazzaville
le 19/05/2014 à Kinshasa-Maluku.
Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Forum des As se penche ce mercredi sur la poursuite des expulsions des ressortissants de la RDC du Congo-Brazza. 
Après Brazzaville, les expulsions ont gagné Pointe Noire. 
Les Rd-Congolais ayant choisi le Congo-Brazzaville comme deuxième patrie continuent leur martyre par la poursuite des expulsions brutales, s’exaspère le journal. 
Au mépris du protocole de Luanda et des conclusions de la réunion bipartite tenue dans la capitale congolaise, indique le journal, le Congo-Brazzaville expulse encore 10 000 ressortissants de la RDC vivant à Pointe-Noire. Le quotidien révèle que ces expulsés ont ressassé les mêmes plaintes déjà expérimentées par leurs compatriotes qui les ont précédés « dans ce capharnaüm du Congo-Brazzaville devenu tout d’un coup un enfer pour les Rd-Congolais ». 
Forum des As fait remarquer que ces nouvelles expulsions interviennent plus d’un mois après la bipartite RDC-Congo Brazzaville tenue à Kinshasa. Au cours de cette réunion, il y était décidé que les expulsions étaient suspendues jusqu’à nouvel ordre, celui-ci étant la signature d’un nouvel Accord entre les deux pays afin de régler la question des migrations. 
Le journal qui souligne le non-respect des engagements pris par les autorités du Congo-Brazzaville, estime qu’à bien regarder les choses, c’est bien les Rd-Congolais qui sont le dindon de la farce. 

Plus politique, La Prospérité revient sur les propos de l’ambassadeur français en RDC à l’occasion du 14 juillet. Le journal reprend un long extrait de ce discours dans lequel il a notamment été question de constitution et de calendrier électoral.
« Aucune démocratie n’est parfaite. Chacune a ses vices et ses vertus, ses défauts et ses qualités. Mais, une chose est sûre : quel que soit le parallèle sur lequel on se trouve, le développement économique et social passe par le respect d’un minimum de règles de vie commune. Et ces règles, que chaque pays se fixe librement, ce sont les lois de la République, à commencer par la 1ère d’entre elles : la Constitution. Aucune Constitution n’est intangible. La nôtre, celle de la Vème République, a d’ailleurs connu de nombreuses modifications au fil du temps. Mais, derrière la Constitution, il y a son fondement, qui est le consensus national autour de règles communément admises de fonctionnement de la société et des pouvoirs publics », a déclaré Luc Hallade. 
La Tempête des Tropiques analyse ce discours. 
Pour ce journal, l’ambassadeur français a mis le cap sur une idée partagée par une frange du peuple congolais. Il s’agit du respect d’une règle de base du fonctionnement de toute démocratie, à savoir la possibilité d’une alternance au pouvoir sanctionnée par des élections libres, transparentes et inclusives. 
En ce qui concerne la question « de vie et de mort » qu’est la révision constitutionnelle pour l’opposition congolaise, écrit le journal, l’ambassadeur Luc Hallade a suggéré aux Congolais de privilégier un consensus national. 
Sur ce consensus justement, le quotidien indique qu’avant le départ du pouvoir de Joseph Kabila en 2016, aucun consensus national n’est possible autour d’une éventuelle révision constitutionnelle. 

Au sujet de la révision constitutionnelle, L’Avenir invite les intellectuels catholiques à ne pas se laisser distraire 
Le journal s’intéresse à la 22e Semaine des intellectuels catholiques ouverte le lundi dernier. Cette semaine qui se clôturera le dimanche 20 juillet 2014 est attendue de tous, commente le quotidien, d’autant plus qu’elle doit déboucher sur un rapport qui donnera la position de cette corporation sur la nécessité ou pas de réviser la Constitution de la République démocratique du Congo. 
Pour L’Avenir, il ne convient même plus de démontrer en plein jour la détermination du Gouvernement actuel de ne pas toucher aux articles verrouillés de la constitution. Ceci pour dire que les intellectuels catholiques ne doivent pas se laisser berner et se laisser distraire, car rien ne sera fait contre les intérêts de la République, poursuit le journal.

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