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mercredi 6 août 2014

Invité Afrique RFI : L.T. Greenfield : "Les dirigeants africains doivent respecter leurs Constitutions"

RFI
05/08/2014
Nicolas Champeaux

Linda Thomas GreenfiedThos Robinson/Getty Images
Linda Thomas Greenfield, vice-secrétaire d’Etat américaine chargée des Affaires africaines est l'invitée Afrique de RFI. Elle fixe les attentes réciproques des leaders américains et africains du somment Etats-Unis/Afrique qui se tient à Washington, à l'initiative du président américain Barack Obama. Elle précise la position des Etats-Unis sur le fonctionnement de la démocratie en Afrique, plus particulièrement sur le respect des constitutions et des droits de l'homme. 

RFI : Selon quels critères estimerez-vous que ce sommet aura été une réussite ? 
Linda Thomas Greenfield : Si les dirigeants africains nous quittent avec l’impression que c’était un bon sommet, et que nous pensons la même chose de notre côté. Que le sommet a permis un échange productif, et que nous nous quittons avec un plan d’action pour aller de l’avant, qui couvre les priorités clés pour nous tous, alors, nous serons tous en mesure de dire qu’il aura été un succès. Et je suis confiante que nous allons aboutir à ce résultat. 

Y-aura-t-il un communiqué final collectif à l’issue du sommet ? Et doit-on s’attendre à de nouvelles éditions, à d’autres sommets Etats-Unis/Afrique ?
En ce qui me concerne, je vais conseiller à l’administration suivante d’œuvrer pour une autre édition. Nous n’avons pas prévu de communiqué collectif. Nous avons prévu une déclaration de la part de la présidence du sommet. Le pays hôte rédigera une déclaration pour résumer les discussions, pour que tout le monde puisse en prendre connaissance et puisse les diffuser. 

Ce sommet sera-t-il l’occasion pour le président Barack Obama de confirmer qu’il s’oppose aux projets d’amendements constitutionnels pour permettre aux présidents sortant de présenter pour un mandat de plus ? Le dira-t-il aux présidents du Burkina Faso, de la RDC du Congo Brazzaville et du Rwanda ? Et si oui, est-ce que cela sera rendu public ? 
C’est un dossier que nous discutons avec les dirigeants, de façon régulière, sur un mode bilatéral. Et ils connaissent très bien notre position sur ce dossier qui porte sur les modifications apportées aux Constitutions pour prolonger les mandats des présidents. Nous voulons que les pays respectent leur Constitution, notamment quand elles portent sur la transition démocratique. Donc, ces pays ont déjà entendu notre message sur ce point, et c’est un message que nous allons de nouveau leur communiquer. Nous n’allons pas divulguer à l’avance tout ce que nous allons dire aux dirigeants africains durant le sommet. Mais notre politique est connue de tous, elle porte sur l’avancement de la démocratie, de la bonne gouvernance et des droits de l’homme. Et ces dossiers seront abordés durant le sommet. 

Et si votre message ne suffit pas, si Joseph Kabila, par exemple, parvient à se présenter en 2016, que dira Washington ? Est-ce que Washington l’acceptera ? 
Il ne s’agit pas de savoir si nous l’accepterons ou pas. Nous allons transmettre nos messages, encourager les dirigeants à respecter leur Constitution. Nous n’avons pas le pouvoir d’imposer notre vision, mais notre voix est forte, elle porte et elle est respectée. Et nous ferons connaître notre point de vue. S’il n’est pas accepté nous allons continuer à soutenir les opportunités qui permettront de trouver les moyens pour que les populations de ces pays puissent s’exprimer et pour que leurs droits de l’homme soient respectés. 

Le Département d’Etat américain a, dans de nombreux communiqués, fait part de sa vive préoccupation suite aux arrestations et aux disparitions d’opposants. Malgré cela, dans un discours prononcé en juin, le président rwandais, Paul Kagame, a menacé de faire tuer ceux qui menacent la sécurité du pays. Et d’après plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, des opposants et membres de la société civile sont persécutés au Rwanda... 
Je n’ai pas connaissance d’un discours du président rwandais qui menacerait de mort les opposants à son gouvernement. Mais nous avons fait part de notre préoccupation au gouvernement rwandais au sujet de ces disparitions. Nous avons encouragé le gouvernement rwandais à ouvrir l’espace politique. Et nous allons continuer à avoir ces discussions avec le gouvernement, parce que c’est quelque chose qui nous tient à cœur. 

Vous vous êtes rendus plusieurs fois à Bangui, en République centrafricaine. Un accord a été signé à Brazzaville par les belligérants. Il faut désormais qu’il soit appliqué sur le long terme. Quel est votre analyse sur ce point ? 
Nous avons été très heureux de voir cet accord signé, et très heureux de voir que les belligérants sont arrivés à la table des négociations avec en tête l’objectif d’une cessation des hostilités. Nous allons travailler avec le gouvernement de la RCA, les Nations unies et avec les autres parties qui ont permis à cet accord de voir le jour. Nous allons travailler avec eux pour que cet accord soit mis en œuvre, parce que la population de la Centrafrique ne mérite rien de moins que la paix. Nous avons l’espoir que cet accord mènera à la paix et si possible à une élection pour remplacer le gouvernement de transition. La présidente de la transition a fait part de son vif désir de superviser ce processus et nous voulons l’accompagner dans cet effort. 

La France, les Etats-Unis et les pays d’Afrique ont formé ce que l’on pourrait appeler une alliance sur le continent africain pour lutter contre le terrorisme et assurer le maintien de la paix. Quel est le point de vue américain sur le fonctionnement de cette alliance ? Et sur les moyens d’obtenir de meilleurs résultats, car la situation demeure instable en République centrafricaine et au Mali ? 
J’ai vraiment beaucoup apprécié la relation que nous avons au sein de cette alliance avec le gouvernement français en Afrique, pour reprendre votre terme. Nous travaillons de façon étroite avec le gouvernement français au Mali et en Centrafrique Nous avons travaillé ensemble aussi pour faire face à Boko Haram au Nigeria avec les pays voisins du Nigeria. Cette relation a été bénéfique pour nos deux pays. Ni l’un ni l’autre, seul, ne peut accomplir que ce qu’il est nécessaire d’accomplir pour gérer ces situations. Donc, il est important que l’on coopère et que l’on coordonne nos efforts pour obtenir de meilleurs résultats. 

ire aussi :

  


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