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mercredi 29 octobre 2014

Pour la désillusion créée sur son mandat, le ministère de la Défense remet à l’ordre du jour la réduction des effectifs de la Monusco

Digital Congo 
29/10/2014

La sécurisation des populations congolaises n’étant toujours pas garantie par la mission onusienne Monusco, les autorités militaires de la RDC se remettent à plaider à nouveau pour commencer à réduire les effectifs de cette Monusco 

Le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et des Anciens Combattants, Alexandre Luba Nitambo, a plaidé pour la réduction des effectifs militaires de la mission de l’ONU pour la stabilisation au Congo (Monusco), au cours d’une rencontre mardi avec M. Moustapha Soumare, représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies. Pour le vice-Premier ministre, ce procédé pourra permettre de réaliser des économies financières, matérielles et préparer le retrait progressif des éléments militaires de la Monusco afin de ne pas laisser un vide sécuritaire. Selon lui, l’appui des partenaires et des Nations Unies au regard du budget actuel de la défense nationale conduirait ainsi à maintenir seulement des unités dans les opérations sur le terrain, a-t-il indiqué. 

M. Soumare a promis de relayer ce plaidoyer auprès des partenaires internationaux de manière à les impliquer dans la démarche. C’est dans ce contexte qu’une réunion est projetée entre la partie congolaise et la communauté internationale pour discuter de cette question sur base d’un document à adopter dans les tous prochains jours.

Les deux personnalités ont, par ailleurs, eu un échange de vues sur le suivi de la réforme de sécurité dans le volet « défense » avant d’évoquer l’approche de la mise en œuvre d’une force de réaction rapide capable d’assurer la relève après le retrait de la Monusco de la RDC. 

Réunion à Kinshasa des experts appelés à mettre en œuvre les traités sur les armes en Afrique centrale 
C’est la ministre de Justice et Droits humains qui a lancé le séminaire régional sur la mise en œuvre des traités sur les armes en Afrique centrale. Wivine Mumba qui représentait le Premier ministre a indiqué que l’objectif de ce séminaire est de faire un plaidoyer sur la finalisation de tous les instruments sur les armes non consignées et ratifiés par les Etats d’Afrique centrale. Elle pense qu’il est beaucoup plus question de s’assurer de la mise en œuvre de tous les instruments. 

Prennent part à ce séminaire, les représentants des Etats signataires ou parties à la Convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre, dite Convention de Kinshasa, ainsi que les membres du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale. Il s’agit de l’Angola, du Burundi, du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la République centrafricaine, de la Rd Congo, du Rwanda et du Tchad. A la clôture de ce séminaire, il est attendu que les participants obtiennent des explications sur le contenu, la portée des obligations, sans oublier l’identification des moyens adaptés à cette région, qui permettront un meilleur respect des règles. A la fin de l’exercice, chacun des Etats représentés devra mettre en œuvre les recommandations auxquelles le séminaire a abouti. 


En effet, avec l’implication du Président de la République Joseph Kabila, la Rd Congo est entrain d’enregistrer des grandes avancées sur le plan de l’éradication de la circulation illicite d’armes légères et de petit calibre à travers le pays. Et ce, afin de consolider la paix chèrement acquise et de renforcer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national.
Et c’est à ce titre que la Rd Congo a mis en place un cadre juridique devant permettre le contrôle de la circulation des armes légères et de petit calibre à travers le pays. « 

La Rd Congo, pays post-conflit est résolument engagée dans la prolifération des armes légères conformément au programme d’action des Nations Unies mis sur pied pour prévenir, combattre et éliminer les armes légères et de petit calibre », dit-il, avant d’insister sur le fait qu’elle consciente qu’il y a beaucoup à faire dans les Etats voisins. 

Des recommandations pertinentes 
Il sied de souligner que dans de nombreuses régions du monde, il est bien facile trop facile de se procurer des armes et la violence armée est omniprésente ; cette situation est notamment entretenue parce que le commerce et le trafic de certains types d’armes sont encore insuffisamment réglementés. Pour Mme Alessandra Menegon, Cheffe de délégation du CICR, lorsqu’elles se produisent, les violations graves du droit international humanitaire sont universellement condamnées, par exemple les attaques directes contre les populations civiles, le pillage de biens civils et les déplacements forcés de populations. Dans presque tous les contextes, les armes légères et de petit calibre sont les outils privilégiés pour commettre de tels actes. Pourtant, une fois que les condamnations se sont estompées, il est rare que l’on se pose la question de savoir, mais pourquoi était-il si facile pour les acteurs de ces crimes de se procurer de telles armes ? 

C’est ainsi que le mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge tout entier a exprimé à plusieurs reprises sa profonde préoccupation devant les effets dévastateurs sur les populations civiles de la disponibilité non réglementée des armes légères et de petit calibre. Le CICR considère qu’il est essentiel que les contrôles sur les armes soient assortis de contrôle aussi strict sur leurs munitions. Dans ce contexte, il est impératif de poursuivre les efforts afin de réduire les effets dévastateurs de la disponibilité non réglementée des armes et leur utilisation abusive. 

Voilà qui a poussé la Cheffe de délégation du CICR, Mme Alessandra Menegon à inviter les participants à garder à l’esprit que les recommandations qu’ils vont proposer à l’issue de ces travaux peuvent avoir des répercussions sur la vie, la santé et le bien-être de dizaines de milliers de personnes dans la région pour les décennies à venir. Car, tant que les armes seront d’un accès aussi facile, il y aura des abus, des vies seront fauchées, de graves violations du droit humanitaire seront commises et les secours médicaux et humanitaires seront menacés. 

ACP/L’Avenir

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