28/10/2014
Le ministre de l'Intérieur, Richard Muyej, est arrivé à Béni le 19 octobre,
pour rencontrer la population qui a subi plusieurs massacres ces dernières semaines.
AFP PHOTO/ALAIN WANDIMOYI
Dix jours après une série de massacres qui ont fait plus de 80 morts, le président congolais Joseph Kabila est attendu cette semaine, à Beni, dans le nord-est du pays. Une visite motivée par la situation sécuritaire, qui s’est largement dégradée dans la zone ces dernières semaines.
Plus de 4 000 personnes ont toujours pour seul toit les écoles du village d’Oicha, à une trentaine de kilomètres de Beni. Dans la ville elle-même, 1 200 familles accueilleraient entre 5 et 6 déplacés chacune, selon la société civile. Plus de dix jours après le dernier massacre, dans la localité d’Eringeti, à 60 km au nord de Beni, la vie dans la zone peine à revenir à la normale. Pas d’école. Les déplacés se disent incapables de rentrer. Les villages ne sont pas assez sécurisés, selon eux.
Autant de questions qui alimentent la méfiance de la population meurtrie. Le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, également en visite à Beni, a annoncé l’ouverture d’une enquête. Mais du côté de la société civile et de l’opposition, on réclame une autre enquête, indépendante. Ce lundi 27 octobre, le ministre de l'Intérieur a par ailleurs promis le déploiement de policiers dans les villages de la zone pour sécuriser la population. Un déploiement qui devrait être terminé dans les dix jours.
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