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samedi 1 novembre 2014

RDC: La population de Ngadi en colère contre l'insécurité

RFI 
01/11/2014 

Funérailles d'une victime des ADF, tuée lors d'une attaque dans un village à proximité de Beni, 
dans le Nord-Kivu, le 21 octobre. 

Dans l’est de la RDC, le président Joseph Kabila s’est finalement adressé à la population de Beni ce vendredi 31 octobre. Dans un discours retransmis à la radio, le président a promis de prendre des mesures. Mais à quelques kms de là, dans le quartier de Ngadi celle-ci crie son exaspération. 

Deux jours après la venue du président Kabila dans cette ville meurtrie par une série de massacres, le contexte sécuritaire reste très tendu. Vendredi dans la matinée un jeune homme soupçonné d’appartenir à la rébellion ougandaise des ADF a été lynché dans la rue avant d’être brûlé. À 8km de là, dans le quartier de Ngadi, les habitants avaient bloqué la route pendant plusieurs heures pour protester contre l’insécurité. 

La circulation a repris, mais le grand palmier qui a servi à couper la route pendant plusieurs heures est toujours sur le bas côté. La colère des habitants est intacte. « On en a assez, s’insurge Asani, un cultivateur. On voulait montrer au président de la République que nous ne sommes pas contents, il faut qu’ils prennent des mesures. »

Deux personnes disparues 
Des mesures, car le quartier Ngadi à l’entrée de Béni est victime pour la troisième fois d’une attaque. La veille, deux personnes ont disparu après avoir été aux champs. « La première fois, 30 personnes ont été massacrées ici, poursuit Asani. La sécurité n’a pas été renforcée. Il y a trois jours, il y a eu une nouvelle attaque sur des réservoirs d’essence, la nuit. Rien n’a été fait pour sécuriser le quartier la nuit. Et puis hier, on a vu des hommes armés dans les champs. À partir de 13h on a appelé les autorités pour leur demander d’envoyer l’armée. Mais ils sont venus trop tard. » 

Le chef de quartier et les soldats postés au bord de la route le confirment : à leur arrivée à 17h, les deux personnes avaient déjà été kidnappées, à 2km du village. Ce cultivateur fulmine. La promesse du président de prendre des mesures au sein de l’armée, il n’y croit pas. « Ce sont que des promesses, comme trop souvent dans notre pays. Pour qu’on le croie, il aurait dû venir ici sur le terrain, voir ce qu’il s’est passé et proposer des choses concrètes. » 

« Nous avons besoin de cultiver pour vivre » 
Un jeune homme, un arc et des flèches à la main, revient des champs. « La situation n’est pas bonne, explique-t-il. Les militaires ne doivent pas seulement rester au village. Il faut qu’ils aillent jusque dans les champs, chasser ces bandits et nous sécuriser, car nous avons besoin de cultiver pour vivre. »  

Hier après-midi des dizaines de policiers et soldats congolais avaient été déployés. Mais aucun ne savait s’ils allaient rester pour la nuit. Pendant ce temps, dans la maison de l’un des hommes kidnappés, les femmes pleuraient leurs disparus. 

Joseph Kabila : La place de ces tueurs est en prison  
Dans le discours de Joseph Kabila, retransmis à la radio, le président a promis de prendre des mesures pour améliorer l’efficacité de ses troupes sur le terrain. Promis aussi de vaincre la rébellion ougandaise ADF, active dans le nord-est du pays depuis plus de 20 ans. Et alors que la zone de Béni a été secoué la nuit dernière par un nouveau massacre ayant fait 14 morts et l’enlèvement de deux personnes dans une localité à l’entrée de Beni. Verbatim. 

« Ceux qui pensent que nous devons négocier avec les ADF, qu'ils oublient, car la réponse est non. On ne peut pas négocier avec les terroristes. Dans notre pays, nous n'avons jamais assisté à des massacres, comme ceux commis en octobre. Ce n'est pas dans notre culture, dans nos traditions. On ne peut donc pas accepter de négocier avec ces tueurs. Leur place est en prison, nous devons en finir définitivement avec eux. Voici la réponse que je leur donne, car je sais qu'ils m'écoutent et qu'ils se préparent. Mais cette fois-ci ce ne sera pas comme l'opération Rouenzori, en 2007, ou toutes les autres opérations militaires. Cette fois-ci, nous sommes déterminés, et nous arriveront à les vaincre.»

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