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samedi 21 mars 2015

L'Ethiopie brûle son stock d'ivoire, pour lutter contre le trafic

RFI
21/03/2015

Le stock d'ivoire incinéré le vendredi
20 mars à Addis Abeba
pesait plus de 6 tonnes.
REUTERS/Tiksa Negeri
Vendredi matin, en périphérie d’Addis-Abeba, les autorités ont brûlé plus de six tonnes d’ivoire, un stock équivalent à douze millions de dollars. Comme début mars au Kenya, cet évènement est symbolique du renforcement de la lutte contre le trafic d’ivoire qui décime la population d’éléphants. Ils ne sont plus que 40 000 spécimens sur le continent, dont seulement 1 800 en Ethiopie. 

Il a fallu plusieurs heures pour constituer le bûcher, un gros cube d’environ quatre mètres de côté. Imbriquées dans la structure en bois, six tonnes d’ivoire, de la défense brute aux petits bijoux en passant par des statuettes aux formes asiatiques déjà finement taillées. 

Ce stock constitue les saisies effectuées en Ethiopie ces vingt dernières années. Et même si une partie de cet ivoire est issue du trafic international, l’animal est particulièrement menacé dans le pays. 

Zeleke Tigabe, de Wildlife Foundation Ethiopia, est inquiet pour les pachydermes éthiopiens.
« Depuis les années 80, 90 % des éléphants éthiopiens ont disparu. Cela indique le grand danger qui pèse sur cet animal ici. Donc il faut encore s’impliquer énormément, et notamment renforcer la loi ». 
Le braconnage reprend 
Malgré l’interdiction du commerce de l’ivoire en 1989, le braconnage a fortement repris ces dernières années. On estime qu’un éléphant est tué tous les quarts d’heure sur le continent. Cinq pays - l'Éthiopie, le Botswana, le Gabon, la Tanzanie et le Tchad - ont donc unis leurs forces contre ce fléau menaçant l’environnement, mais aussi la sécurité. 

Max Graham, président de l'ONG Space for Giants, considère que ce bûcher est un pas important dans la lutte. « Cet événement est la démonstration de l’engagement de l’Ethiopie dans le cadre de l’Initiative de protection des éléphants, une alliance de dirigeants africains disant « non » au commerce de l’ivoire. En brûlant ce stock, on s’en débarrasse complètement. Il n’y a plus de possibilité de fuite, vous le retirez définitivement du système. Donc on sait maintenant que tout ce qui est sur le marché est illégal ». 

Alors que 734 personnes, principalement chinoises, ont été arrêtées à l’aéroport d’Addis-Abeba depuis 2010, les responsables estiment que c’est en détruisant les stocks que l’on pourra stopper le trafic en décourageant la demande. La valeur de celui brûlé ce vendredi 20 mars s'élève à douze millions de dollars.

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