01/07/2015
Palais de la nation, à Kinshasa, bureau du chef de l'Etat en RDC.
Wikimedia
En République démocratique du Congo, le président Joseph Kabila a une nouvelle fois, lundi soir, appelé les partis d’opposition à participer au dialogue politique. Une concertation qu’il a lui-même initiée entre les forces vives du pays pour aller à des élections apaisées. Mais en dépit de ce nouveau geste, l’opposition refuse toujours de joindre aux concertations.
En RDC, dans un discours prononcé à l'occasion de la fête de l'indépendance, le président Joseph Kabila a fermé la porte à toute possibilité de médiation internationale pour modérer le « dialogue » politique entre toutes les forces politiques du pays, tel que le réclamait le premier parti d'opposition du pays, l'UDPS. Le chef de l’Etat a expliqué que les consultations avec « les forces vives de la nation » se poursuivaient et a une nouvelle fois appelé l’opposition à y participer.
Le deuxième parti d’opposition, le Mouvement de libération du Congo (MLC), dit « niet », car selon eux ce n’est pas avec le président qu’il faut discuter des échéances électorales. Un président qu'ils soupçonnent de vouloir se servir de ce dialogue pour négocier son maintien au pouvoir au-delà du second mandat en cours. « Le président Kabila, pour le moment, ne constitue plus un interlocuteur en matière d'élections, estime Eve Bazaïba Masudi, secrétaire générale du MLC. L’interlocuteur en matière des élections, ce sont les cadres tripartites de la majorité, de l’opposition et de la Céni. Donc lui, il est dans la famille de la majorité. »
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