03/08/2015
par Christophe RIGAUD
La décomposition du régime s’accélère alors qu’une alternative se dessine.
Le général Adolphe Nshimirimana,
numéro deux du régime Nkurunziza
jusqu’à son assassinat le 2 août 2015 © DR
Samedi 1er août 2015 après midi, Willy Nyamitwe, porte-parole du président Pierre Nkurunziza, fanfaronnait encore : « Cette plateforme n’aura aucun poids sur l’échiquier politique burundais. Ils sont hors-jeu d’un commun accord. » Il faisait allusion à la réunion qui venait de s’achever à Addis Abeba entre les représentants de l’opposition burundaise et des anciens présidents de la République, pour constituer un front commun refusant toute légitimité au troisième mandat du président. La création du « Comité national pour le respect de l’accord d’Arusha et la restauration d’un état de droit au Burundi » (Rnarec) intervenait deux jours après le débauchage du principal leader de l’opposition, Agathon Rwasa, qui venait d’accepter le poste de vice-président de l’Assemblée nationale, peu après avoir dénoncé des élections législatives truquées. Un joli « coup politique » attribué à l’âme damnée du président Nkurunziza, le général Adolphe Nshimirimana, chef de la sécurité intérieure, créateur de la sinistre milice des Imbonerakure.
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