23/08/2015
Par Charlotte Cosset
Le bassin du Congo abrite la deuxième plus grande forêt
tropicale humide du monde.
Kim Gjerstad/Unesco
En décembre prochain se tiendra à Paris la 21e conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP21). L’objectif est de trouver un accord juridiquement contraignant sur le climat avec pour finalité de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C. Pour cela, les 195 Etats participants sont invités à rendre une contribution dans laquelle ils précisent leurs futurs engagements. Pour le continent africain, seuls six Etats (Gabon, Bénin, Maroc, RDC, Ethiopie, Kenya) ont pour l’instant rendu leur copie.
Si le grand rendez-vous de la COP21 se rapproche, les 195 Etats ne se pressent pas pour autant à livrer leurs contributions nationales. Afin de trouver un accord global lors de la conférence à Paris, tous les participants doivent fournir un document dans lequel ils font un rapide état des lieux de leur pays (sociétal, économique, énergétique, transports…), de leurs actuelles émissions de gaz à effet de serre (GES), leurs objectifs ainsi que les moyens envisagés pour les atteindre. Seuls six pays d’Afrique ont pour l’instant rendu ce fameux dossier : le Gabon, le Bénin, l’Ethiopie, le Kenya, le Maroc et le dernier en date, la République démocratique du Congo.
Dans ces rapports plus ou moins volumineux et plus ou moins clairs et précis, transparaissent des situations économiques variables allant d’une croissance florissante de 10% en moyenne pour l’Ethiopie, à une économie qui peine à se lancer pour la RDC ; pays dont l’indice de développement humain fait partie des plus faibles du monde. Les ressources économiques et naturelles fluctuent elles aussi selon les Etats. L’économie marocaine repose essentiellement sur le secteur énergétique alors que le Bénin est principalement alimenté par l’agriculture.
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