28/09/2015
Etienne Dubuis
Dans une ruelle de Luanda, capitale de l’Angola, en proie à la montée des eaux.
Les Etats membres de l’ONU se sont donné un programme commun très ambitieux. Mais l’initiative est critiquée pour son manque de réalisme
Jamais l’humanité ne s’était donné un programme politique aussi ambitieux. Les 193 Etats membres de l’Organisation des Nations unies ont adopté vendredi à New York une batterie de 17 objectifs et 169 cibles à atteindre d’ici à 2030 dans les champs économique, social et environnemental. De quoi rendre le monde plus prospère, plus juste et plus durable en théorie. Parce que, en pratique, évidemment, cela sera une tout autre paire de manches.
Le programme adopté cet automne succède à un autre du même genre, lancé en l’an 2000, les Objectifs du millénaire pour le développement. Cette première initiative s’était donné pour but d’améliorer le sort des plus pauvres en s’attaquant prioritairement aux problèmes sociaux et en poursuivant un petit nombre de buts quantifiables. Elle s’est ainsi efforcée d’améliorer quelques indices, tels ceux d’extrême pauvreté, de mortalité ou d’analphabétisme. Et s’est voulue d’autant plus efficace qu’elle concentrait les efforts, tout en mesurant leurs résultats.
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