16/09/2015
Bosco Ntaganda lors de la première journée
de son procès devant la CPI à La Haye, le 2 septembre 2015.
REUTERS/Michael Kooren
Le procès de Bosco Ntaganda a repris mardi devant la Cour pénale internationale. Le chef de guerre congolais est poursuivi pour 18 chefs d’inculpation, pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Ituri entre 2002 et 2003 alors qu’il était l’un des chefs de la milice UPC. Le premier témoin de l’accusation a été auditionné hier dans une ambiance tendue.
Juste avant l’audition du premier témoin de l’accusation, mardi, on a assisté à une passe d’armes entre le bureau du procureur et la défense. Le bureau du procureur essaie de faire toute la lumière sur des contacts illégaux entre Bosco Ntaganda, ses proches et même des enquêteurs de la défense et des témoins de l’accusation. Il craint des intimidations, comme l’explique Pascal Turlan, chargé des relations extérieures du bureau du procureur de la Cour pénale internationale : « Nous avons des informations comme quoi des témoins auraient été subornés par l’autre parti. Nous pensons que Bosco Ntaganda lui-même est impliqué dans un schéma qui pourrait comprendre des menaces et des intimidations contre les témoins et nous avons essayé de mettre un terme à cela. A l’évidence, la défense a le droit d’enquêter dans cette affaire pour préparer la défense de son client, ce droit n’implique pas d’essayer de faire changer leurs histoires aux témoins ou leurs récits aux témoins qui sont présentés par l’autre parti, en l’occurrence par nous à l’accusation ». La défense, de son côté, reproche au procureur de l’empêcher de faire son travail.
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