16/10/2015
Par Alexis Adélé (Contributeur Le Monde Afrique, Abidjan)
L'amphithéâtre Léon Robert de l'université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan,
laquelle compte plus de 65 000 étudiants
Tout le monde le savait : un écart très nuisible s’était creusé, en Côte d’Ivoire mais aussi dans tous les pays francophones d’Afrique, entre les formations des jeunes et les besoins des économies. Longtemps, pourtant, ni les entreprises, ni les établissements de formation de la main-d’œuvre n’ont su comment empoigner le problème, gros facteur de chômage sur le continent. Cela pourrait changer.
« On forme trop de Bac + 3, Bac +4, Bac +5 ou de philosophes, et pas assez de soudeurs, d’électriciens, de caristes. Nous sommes obligés de faire appel à des sous-traitants. Nous sommes pour l’africanisation des postes, mais il faut qu’on trouve de la main-d’œuvre adaptée », fait remarquer Etienne Giros, président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN).
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