15/04/2016
Par Jean-Bosco Kongolo
Depuis l’ouverture de l’espace politique congolais au multipartisme en 1990, on remarque l’existence de la bipolarité circonstancielle et opportuniste entre d’une part les partis politiques qui choisissent de se mettre du côté du pouvoir et, d’autre part, ceux qui pensent que le combat continue pour l’avènement d’une véritable démocratie. Cette bipolarité a ceci de particulier qu’elle est changeante et tributaire des intérêts personnels des acteurs en présence plutôt que de l’appartenance idéologique.
Il en a été ainsi tout le long de la décennie 90 entre l’Union sacrée de l’opposition et la Mouvance présidentielle (MP) et cela n’a pas changé depuis le début de la Troisième République, dominée jusqu’aujourd’hui par « la Majorité présidentielle », née sur les cendres de l’Alliance pour la majorité présidentielle(AMP). Quiconque ne prend en compte que le long exercice du pouvoir (2006-2016) par le camp présidentiel pourrait être tenté de dire que ce bloc est uni et solide, comparativement à l’opposition, disparate et inefficace. Et pourtant, la MP est plus fragile qu’on ne l’imagine. Il suffit pour cela d’examiner les circonstances de sa mise sur pied, sa composition de départ et celle d’aujourd’hui (mode d’adhésion), son mode de fonctionnement et son incapacité à admettre une alternance interne. Tels sont les points que nous nous efforçons d’examiner dans la présente analyse.
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