13/04/2016
par Pierre Barthélémy
Eurylaime à flancs roux. © Francesco Veronesi.
Si vous vous enfoncez un jour dans les forêts d'Afrique subsaharienne, vous aurez peut-être la chance d'apercevoir les voltes aériennes de petits oiseaux à grosse tête – par rapport au reste de leur corps –, les eurylaimes du genre Smithornis. Chez les trois espèces que regroupe le genre (eurylaimes du Cap, eurylaimes à tête grise, eurylaimes à flancs roux), les mâles, pour marquer leur territoire, pratiquent un curieux rituel. Ils décollent de la branche sur laquelle ils se tiennent et vont s'y reposer après avoir effectué dans les airs une minuscule boucle d'environ 50 centimètres de diamètre, le vol s'effectuant au son d'un chant strident, qui n'est pas sans évoquer, mais en plus aigu, le son de certains vieux klaxons : un trille perçant qui porte à plus de 100 mètres malgré la densité de la forêt.
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