19/05/2016
Deux mois après avoir reconnu Jean-Pierre Bemba Gombo «coupable» des meurtres et viols - imputés aux combattants du MLC déployés en Centrafrique en 2002-2003 en vertu du principe de la « responsabilité du commandant » -, la Cour pénale internationale se prépare à rendre son verdict.
Mercredi 18 mai, la procureure Fatou Bensouda a annoncé les couleurs en réclamant à la Cour d’infliger au leader du MLC (Mouvement de libération du Congo) au moins 25 ans de prison.
D’origine gambienne, ancienne procureure et ministre de la Justice du dictateur illuminé Yahya Jammeh, Fatou Bensouda est restée adepte d’une justice inique. Elle n’a cure d’envoyer à "l’échafaud" un accusé dont la responsabilité est loin d’être établie.
Comment peut-on reconnaître Bemba coupable en l’absence d’une confrontation avec les anciennes autorités centrafricaines du régime Patassé? Seul un face-à-face entre les protagonistes pourrait faire éclater la vérité. Agir autrement, revient à faire expier un - parfait ? - bouc émissaire au détriment de la vérité.
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