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lundi 30 avril 2012

Une année 2012 pleine d’activités pour le BDOM Basankusu

Site de Caritas 
Congo février 2012 

La Soeur Victorine Bofili,
médecin et Directrice de
DBOM Basankusu
2012 constitue une année pleine d’activités pour le Bureau Diocésain des Œuvres Médicales (BDOM) Basankusu. Selon sa Directrice, la Sœur médecin Victorine BOFILI, dans une interview à caritasdev.cd (à lire ci-dessous), en tenant compte du chronogramme d’activités 2012, le BDOM Basankusu commence par la rédaction et la transmission du rapport annuel 2011. La religieuse a aussi entre autres signalé comme activités la supervision et le recyclage du personnel soignant dans l’axe Djolu, la supervision et le recyclage des Zones de santé de Lolanga Mampoko, de Djombo, de Bolomba et Basankusu, la formation du personnel en radiologie, en chirurgie et anesthésie, les visites d’approvisionnement et d’ouverture des nouvelles structures sanitaires qui sont axe Waka, Bolomba et Bongandanga, rapporte caritasdev.cd 



Que peut-on retenir comme activités (projets) qu’a réalisées en 2011 le BDOM Basankusu ?
Comme activités réalisées, nous avons pu ouvrir deux nouvelles structures sanitaires à Monieka et Losombo. Les autres activités sont la supervision et le recyclage du personnel dans nos différentes Zones de santé au nombre de 11. Nous citons parmi ces Zones de santé Basankusu, Lolanga Mampoko, Djombo et axe Djolu. Nous avons aussi assuré l’approvisionnement des dépôts pharmaceutiques (deux) et mené quatre campagnes de sensibilisation contre la malnutrition, le choléra et formé des prestataires des soins et des relais communautaires concernant cette épidémie. Nous avons également procédé à la compilation des données du Système National d’Information Sanitaires pour toutes les structures. Nous avons assuré la gestion des vivres d’appui nutritionnel nous remis par le PAM (Programme Alimentaire Mondial). 

En cette année 2012 quelles sont les actions (projets) que va mener ou que mène déjà le BDOM Basankusu ? 
En cette nouvelle année, tenant compte de notre chronogramme d’activités 2012, nous commençons par la rédaction et la transmission du rapport annuel 2011, sans oublier la supervision et le recyclage du personnel soignant dans l’axe Djolu. Nous avons mis cette activité comme une priorité, car l’année passée le Médecin Directeur n’a pas eu le temps d’arriver dans cet axe. Nous allons procéder aussi à la supervision et au recyclage des Zones de santé de Lolanga Mampoko, de Djombo, de Bolomba et Basankusu. En 2012, les autres activités à mener par notre BDOM sont : la formation du personnel en radiologie, en chirurgie et anesthésie, les visites d’approvisionnement et d’ouverture de nouvelles structures sanitaires qui sont axe Waka, Bolomba et Bongandanga. Il y aura aussi le finissage des travaux de construction du bâtiment administratif du BDOM, la construction de trois bâtiments à l’Hôpital secondaire Saint Joseph de Basankusu servant à la maternité, à la pharmacie et à la cuisine, les rencontres des infirmiers titulaires pour suivi et évaluation des activités, les supervisions et gestion des appuis nutritionnels du PAM et les compilations des données du Système National d’Informations Sanitaires. Sont aussi prévus les campagnes de sensibilisation contre le paludisme, la malnutrition, les infections sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA, les recyclages des prestataires des unités nutritionnelles supplémentaires, la relance du grand dépôt pharmaceutique de Basankusu, les formations du personnel du bureau du BDOM en informatique et administration et les rencontres évaluatives du Comité de direction du BDOM.

Que doit retenir le BDOM Basankusu de l’année 2011 comme leçons importantes concernant tout son travail ?
Comme leçons importants pour 2011 le BDOM a retenu qu’il faut un bon suivi des activités qui se déroulent dans nos différentes formations sanitaires. Le BDOM doit s’impliquer et avoir du temps pour le suivi de ces différentes activités dans les formations sanitaires.

Combien de formations médicales le BDOM Basankusu supervise-t-il et pour une population touchée de combien de personnes ? Comment ce BDOM est-il organisé et avec combien de personnes fonctionne-t-il ? 
Nous avons 25 structures sanitaires, dont 2 hôpitaux. A part ces 25 structures sanitaires le BDOM supervise 7 centres nutritionnels et 2 dépôts pharmaceutiques. La population desservie est de 700.000 habitants. Du point de vue organisation le BDOM dispose de deux sous-bureaux de coordination fonctionnant à Basankusu et à Djolu. Comme personnel de la coordination, nous avons un Médecin Directeur (la Sœur Dr Victorine BOFILI de la Congrégation diocésaine des Sœurs de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus), trois infirmiers superviseurs, un secrétaire, deux préposés à la pharmacie et un veilleur de nuit ou sentinelle. Nous profitons des services du comptable, du trésorier, du logisticien, du magasinier et du chef de personnel dans la Caritas intégrée. Au niveau des formations sanitaires nous avons 3 médecins, 22 infirmiers A1, 26 infirmiers A2, 13 infirmiers A3 et 72 autres personnels. Le total du personnel dans les structures sanitaires à travers tout le Diocèse est de 136 agents.

Le BDOM Basankusu a-t-il de partenaires au niveau local/national et international ? Qui sont-ils ?
Nous avons des partenaires locaux qui sont : le Bureau central des Zones de santé rurales où sont implantées nos structures sanitaires, le Bureau diocésain de la Caritas Développement, le Bureau de la Caritas provinciale, les Congrégations religieuses (les Sœurs de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Basankusu, les Filles de Jésus de Kermaria et les Pères missionnaires de Mill Hill), les écoles conventionnées catholiques, protestantes, islamiques et officielles. Nos partenaires nationaux et internationaux sont : Memisa Belgique, Miva Suisse, Miva Autriche, la Caritas Internationalis, Cordaid, Caritas Congo, l’OMS et le PAM.

Qu’en est-il des rapports entre le BDOM Basankusu et Caritas Congo ?
Nous avons de bons rapports de collaboration et d’appui. L’année passée, lors de l’épidémie du choléra dans les Zones de santé de Lolonga Mampoko, de Djombo et de Bolomba nous avons fait appel à la Caritas Congo. Comme nous avons maintenant des difficultés pour les pathologies devenant plus fréquentes nous faisons appel au Service de Promotion de la Santé (SPS) de Caritas Congo.

Peut-on avoir une idée sur les maladies qui sont courantes dans l’espace du Diocèse où œuvre le BDOM Basankusu ?
En tenant compte du profil épidémiologique de 2011 nous avons le paludisme, la malnutrition protéino-énergétique, les infections respiratoires aigües, les diarrhées simples et les infections sexuellement transmissibles.

Quelles sont les difficultés habituelles auxquelles fait face le BDOM Basankusu ?
Nous avons d’abord les difficultés pour l’approvisionnement en médicaments essentiels qu’il faut acheter à partir de Kinshasa et payer les frais pour qu’ils arrivent à Basankusu ( à plus de 305 km de Mbandaka). Ensuite nous avons aussi des difficultés pour la réhabilitation et l’équipement de nos structures sanitaires, la non-mécanisation de la majorité de notre personnel, l’insuffisance du personnel qualifié, surtout dans la zone B qui est Djolu, l’absence du personnel formé en radiologie, en anesthésie et en chirurgie pour d’autres structures sanitaires. Nous avons enfin des difficultés pour les moyens de transport en vue d’atteindre nos formations sanitaires.

L’Evêque de Basankusu soutient-il le BDOM Basankusu dans son travail ? Que fait-il concrètement pour ce dernier ?
Notre Evêque Mgr Joseph Mokobe Ndjoku soutient beaucoup le BDOM dans son travail. Il lui accorde une place de choix. Concrètement, il est très sensible aux problèmes de ce Bureau. Il cherche les partenaires pour ce dernier. Il classe les projets de santé en premier lieu. Il appuie le BDOM en cas de faillite ou de difficulté et nous propose aussi des pistes de solution.

Avez-vous une autre information particulière sur votre BDOM, pour terminer ?
Le bureau actuel du BDOM Basankusu est constitué de nouveaux membres qui sont là, car l’ancien Médecin Directeur venait de mourir au mois d’août de l’année passée. En plus, les deux infirmiers superviseurs étaient révoqués à la même période, avant la mort du Médecin-Directeur, Dr Fleury Dane Angemboni. [024/2012]

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