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jeudi 25 novembre 2010

« Bemba avait refusé de rencontrer la population qui, pourtant manifestait bruyamment pour dénoncer les exactions commises par ses hommes », selon un témoin

Le témoin 38 a affirmé mercredi avoir vu le leader du Mlc à Bangui lors de l’intervention de ses troupes au PK 12.

Les activités à La Haye en Hollande, siège de la Cour pénale internationale (Cpi) où se tient depuis le début de cette semaine le procès de l’ancien Vice-président congolais Jean- Pierre Bemba jugé pour sa responsabilité individuelle présumée dans les crimes de guerres et contre l’humanité commis à Bangui en Centrafrique entre 2002 et 2003 par les troupes du Mouvement national de libération du Congo(Mlc) dont il était le chef, ont été consacrées mercredi à la poursuite de l’audition des témoignages avec le témoin n° 38.

Dans un premier temps, la procureur est revenue sur les réponses données par ce témoin la veille, c'est-à-dire le mardi afin d’avoir plus d’éclaircissements.

Ensuite ce témoin a continué à fournir des réponses aux questions des juges en relevant que l’accusé s’était présenté au PK12 où étaient concentrées ses troupes.

Répondant à la question de savoir où avait-il pris la parole, il a déclaré:« sur un terrain de football », et à celle de savoir comment était-il habillé, il indiquera : «il était en tenue civile, à peu près comme je le vois ici dans la salle d’audience», ajoutant par ailleurs que Bemba n’avait pas voulu rencontrer la population qui, pourtant manifestait bruyamment pour dénoncer les exactions commises par ses hommes.
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Cependant, ce témoin n’a pas pu fournir des renseignements sur la présence répétée de M. Jean-Pierre Bemba au PK 12.

«Je ne sais pas. En tout cas en ma connaissance », a-t-il soutenu, en réponse à la question « Est-il venu une autre fois au PK 12 ? ».

Mais, lorsqu’il lui a été demandé si « Le comportement des rebelles a changé après sa visite », il a répondu : « Non, les exactions se sont poursuivies et la population a continué à souffrir ».

Les cas de viols en ce qui les concerne ont été enregistrés « Pendant tout le temps que les rebelles étaient là jusqu’en 2003 », a répondu le témoin 38 en réponse à la question : « Pendant combien de temps ont duré les viols ? ».

La cour a aussi posé au témoin une question relative à la présence ou non de l’armée centrafricaine sur le front en cause.

« Quand les rebelles étaient installés au PK12 de Bangui, est-ce que l’armée était là aussi ? ». « Non, dit-il en soulignant que l’armée n’était pas là ». Et d’expliquer ensuite que l’ancien président centrafricain Ange- Félix Patassé se sentait trahi et qu’il n’avait plus confiance en sa propre armée. Raison pour laquelle, il a appelé Bemba.

Pour sa part, la défense par le biais de Me Nkwebe, l’un des avocats de Jean-Pierre Bemba s’est adressé à la présidente des juges, qualifiant ses questions de trop guidées et trop subjectives.

MMC


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