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samedi 27 novembre 2010

"Le Ducroire doit se mouiller au Congo"

L'Echo
27/11/2010
Charles Michel veut que la Belgique assume sa part de risque financier dans certains pays d’Afrique.
Interview par Frédéric Rohart

Encourager nos entreprises à (ré) investir l’Afrique… Depuis quelques années, c’est presque devenu une litanie. Mais le ministre (démissionnaire) de la Coopération au développement donne un coup de pied dans la ruche. À la veille d’un "business forum" qui s’ouvre ce week-end à Tripoli et qui précède le 3e sommet politique Europe-Afrique, Charles Michel (MR) appelle à ce que l’État assume lui aussi sa part de risque.

Qu’attendez-vous de ce "Business Forum" UE-Afrique?

Charles Michel: Ce qui peut arriver de bien en Afrique entraîne nécessairement des conséquences positives immédiates pour le continent européen, et inversement. Aussi, ce sommet est l’occasion pour moi de lancer un plaidoyer: le continent africain a un potentiel de développement économique gigantesque.
Les Chinois, les Brésiliens, l’ont compris. Mais les Européens ont un peu trop déserté ce continent sur le terrain économique ces dernières décennies. C’est une erreur politique, stratégique et économique colossale pour les 20 à 30 prochaines années.
Il faut retourner en Afrique, y saisir les énormes opportunités que le continent propose. C’est peut-être de cela que dépend la prospérité de l’Europe de demain.
La Belgique envoie un double discours aux entrepreneurs: vous les encouragez à aller en Afrique, mais notre assureur-crédit, l’Office national du Ducroire (ONDD), refuse généralement de les couvrir…
C’est une question fondamentale. Pour que le dispositif de la politique belge soit parfaitement cohérent, on doit rapidement enclencher une réforme du fonctionnement du Ducroire pour identifier de manière plus politique quelles sont les terres d’investissement qui tout en représentant un certain risque offrent un potentiel important pour les entreprises belges.
La République démocratique du Congo est un bel exemple. La manière dont le Ducroire identifie le risque freine les investissements belges dans ce pays.

Le Ducroire fonctionne mal?

 Si l’ONDD reste trop réticent, c’est pour des raisons rationnelles, je ne mets pas en cause la compétence des experts. Mais le Ducroire est un levier qui peut donner un effet de ressort à nos investissements sur le continent africain. Cette réflexion ne peut pas être enfermée dans les cénacles d’experts qui dirigent le Ducroire. On demande aux Africains de faire des efforts pour lutter contre la corruption, on lie une partie de la coopération au développement aux progrès que certains pays réalisent dans l’indicateur Doing Business… Il faut être cohérent et regarder quelles sont les barrières chez nous. C’est un débat politique au sens noble du terme.
C’est le Conseil d’administration du Ducroire qui tranche de la couverture des risques. C’est déjà politique…
Depuis quelques mois, j’ai demandé à mon représentant au CA que ce débat soit ouvert au niveau du Ducroire…

Sur certains pays spécifiques?

Oui, la RDC est le plus bel exemple. On peut également parler du Burundi, du Mozambique, du Rwanda…
La Flandre est ouvertement réticente à pousser ses opérateurs économiques dans des pays risqués comme le Congo…
Je ne ressens pas de difficulté de type communautaire. Depuis quelque temps, on commence à mieux mesurer au gouvernement comme au Parlement, que nous sommes en train de perdre mécaniquement du terrain et que d’autres nous remplacent. Nous devons remettre en cause notre schéma "rationnel" de prise de risque en identifiant quelques pays où on fait le choix d’aller de l’avant. Ce n’est pas excessif de considérer qu’on va consacrer une part de notre argent public à miser pour soutenir le développement de nos entreprises.

Impossible à faire en affaires courantes…

En effet, il faut un gouvernement opérationnel. Il faut inscrire dans l’accord de gouvernement que le Ducroire sera utilisé comme levier de la politique internationale, de la diplomatie économique. L

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