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samedi 27 novembre 2010

Quai des belges : Caméra Congo


Dimanche 28 novembre 2010 à 22h45 sur La Deux :
plus de cent ans d'archives filmées, des centaines de films, muets, parlants, en noir et blanc, en couleurs. Durant la colonisation belge au Congo, missionnaires, entrepreneurs, mais aussi explorateurs, touristes et cinéastes ont capté la vie du Congo belge sur pellicule.


Le Musée royal d'Afrique centrale de Tervuren a entrepris de numériser ce patrimoine considérable. Que nous racontent aujourd'hui ces images pour la plupart inédites ? Que nous disent-elles sur le regard des Belges sur la colonie et sa population ?






Quai des Belges explore ce trésor méconnu depuis le Musée de Tervuren, et décrypte quelques-uns de ces documents extraordinaires, avec notamment l’historienne Patricia Van Schuylenbergh, cheville ouvrière du projet et de nombreux invités, belges et africains.

Caméra Congo, un voyage passionnant et déroutant sur un pan entier de notre histoire commune.

Les invités :

Mathieu Zana Etambala, docteur en histoire contemporaine et professeur à la KUL, qui travaille aux côtés de Patricia Van Schuylenbergh, Sabine Cornelis, chef de section au Musée de Tervuren, spécialisée en histoire du temps colonial, Sammy Baloji, plasticien qui s’intéresse à l’architecture comme trace, réalisant des reportages sur l’héritage culturel, industriel du Katanga, une région aux vastes ressources minières, Nathalie Tousignant, docteur en histoire de l’Université Laval (Canada), professeur à l’UCL et aux Facultés Saint-Louis, qui s’est attachée aux sources historiques pour rendre compte de la réalité des événements survenus au Congo entre 1955 et 1960, Florence Gillet, licenciée en histoire à l’ULB, en charge depuis 2007 du secteur « Images et sons » du CEGES, qui a réalisé une étude sur André Cauvin et inventorié ses archives ; Guido Convents, spécialiste renommé en ce qui concerne les films du Sud, président de l’Afrika Filmfestival qui se déroulera à Leuven du 25 mars au 9 avril 2011 ; Jean-Michel Kibushi, formé par l’Atelier Graphoui, réalisateur de films d’animation en papier découpé puis en volume, fondateur du studio de films d’animation Malembe Maa à Kinshasa.

Films de la soirée

Diamant d’Ernest Genval (1938) 22'
Documentaire sur l'exploitation industrielle du Congo dans la région diamantifère du Kasaï par la société Forminière, avec l'opposition entre le mode de vie des blancs et des Congolais et des réalisations en matière de soin de santé et d'éducation auprès des Tshokwe, la population de la région. C'est un film de propagande autour de la mission « civilisatrice » de la Belgique au Congo.


Si j'avais été Eve du Père Verstegen (1956) (25')
Un exemple du cinéma missionnaire. Cette fiction, à destination du public congolais, met en scène deux paysans du Kivu, Agnessi et Alberto, visités par un ange et le diable.

Périple africain d'André-Othon Cornil (1955) (40’)
Une balade, idyllique, dans les paysages, les missions et les réalisations des Belges au Congo en 1955, une parfaite illustration de la pensée coloniale.
Le cinéma colonial :
Pendant une 50aine d’années, de nombreux cinéastes ont ramené des images de la colonie. La production cinématographique coloniale compte près d’un millier de films, courts, moyens et longs métrages, documentaires, éducatifs et de fiction.
Globalement, le cinéma colonial représente une légitimation de « l’œuvre civilisatrice » de la Belgique. Les images les plus anciennes sont le fait d’aventuriers, de chasseurs d’images, d’explorateurs qui, imprégnés des mentalités de leur temps, montrent notamment les « peuplades », filmées dans leur environnement naturel.
A partir de la Première Guerre mondiale, le gouvernement belge envoie au Congo des pionniers du cinéma pour sensibiliser le public métropolitain aux activités économiques et industrielles qui s’y développent.
A partir de la Seconde Guerre mondiale s’amorce la lente transformation d’un cinéma colonial en cinéma national de la colonie. Dans les années ’50, les films visent surtout à montrer la vitalité de la colonie ainsi que le patrimoine culturel qu’il est nécessaire de conserver.
Dès 1955, le cinéma colonial prend une nouvelle orientation. Il s’agit cette fois de montrer l’atténuation du cloisonnement entre les Belges et les Congolais et d’illustrer le paisible côtoiement des communautés raciales.
Une dernière impulsion du cinéma colonial est donnée en 1957-1958, quand plusieurs films sont réalisés dans le cadre de l’Exposition universelle de Bruxelles et projetés dans les pavillons consacrés au Congo belge et au Rwanda-Burundi. Mais cette utopie se développe tandis que dans la réalité, les clivages s’accentuent et que le mouvement de décolonisation se met en marche.

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