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vendredi 17 décembre 2010

Bloquer la malaria par le sang.

Le Soir
15 /12/2010

Face à la malaria, qui menace plus de trois milliards de personnes sur la planète, de nombreuses méthodes différentes d’action sont déployées. Outre les insecticides et les moustiquaires, des tentatives de modifier génétiquement l’anophèle, le moustique responsable de la transmission du parasite plasmodium ont déjà été tentées.
Mais le scientifique John Quigley, qui a présenté les résultats de ses recherches lors du récent congrès d’hématologie (ASH) à Orlando, tente pour sa part d’attaquer le moustique par la voie du sang. « L’hème, une partie essentielle de l’hémoglobine, transporte l’oxygène dans les globules rouges. Mais une quantité excessive d’hème libre est toxique pour les cellules, causant des dommages oxydatifs aux cellules lipidiques, aux protéines et au code génétique. Nous avons découvert que le FLVCR, une protéine qui joue le rôle de récepteur du virus de la leucémie féline, protège les cellules de cette toxicité. Or, lors d’un seul repas, une femelle moustique ingère jusqu’à trois fois son poids en sang frais, ce qui provoque l’apport de larges quantités d’hème dans l’estomac. Le plasmodium, le parasite qui provoque la malaria, s’y reproduit s’il a été ingéré dans du sang d’un malade infecté. Des œufs de parasite se répandent dans le sang du moustique, puis éclatent après deux ou trois semaines dans le corps du
moustique. Via les glandes salivaires, ils sont ensuite réinjectés dans le corps de tous les humains que le moustique pique. Des études ont démontré que si l’on augmente le stress oxydatif du moustique, on peut provoquer un impact majeur sur le parasite, lors d’une étape essentielle de sa multiplication », explique le docteur John Quigley, professeur de médecine à l’Université de l’Illinois.
Son équipe est parvenue à isoler deux gènes qui encodent la protéine FLVCR pour deux des espèces principales de transmission de la malaria, l’anophèle gambiae et l’anophèle stephensi. Et sont donc arrivés, en laboratoire, à inhiber l’expression de cette protéine.
L’idée est donc que l’hème, moins contrecarrée, affecte la reproduction du parasite au point d’empêcher celle-ci, toutefois sans tuer le moustique. Chaque moustique qui piquerait un humain vacciné avec cet anticorps deviendrait non-transmetteur. Reste à le vérifier « dans la vraie vie ».

CONTEXTE

Paludisme : des progrès encore insuffisants .

Le Rapport 2010 sur le paludisme dans le monde, publié mardi par l’Organisation mondiale de la santé, rassemble l’état de la lutte contre la maladie dans 106 pays. En 2010, les nouveaux engagements pour la lutte contre le paludisme semblent avoir stagné à 1,8 milliard de dollars, en deçà des ressources nécessaires, estimées à plus du triple de ce montant. Pourtant 289 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide ont été livrées à l’Afrique subsaharienne, assez pour couvrir 76 % des 765 millions de personnes à risque de paludisme. On estime que mi-2010, en Afrique, 42 % des ménages possédaient au moins une moustiquaire. Mais la durée de vie de cet équipement est de 3 ans maximum et les premiers équipements devront bientôt être renouvelés.
Par ailleurs, le rapport de l’OMS souligne que l’utilisation intensive de monothérapies orales à base d’artémisinine, un médicament oral efficace contre la malaria, met en danger la durée des combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine en favorisant la propagation de la résistance à l’artémisinine. En novembre 2010, 25 pays autorisaient encore la commercialisation de ces produits et 39 compagnies pharmaceutiques les fabriquaient. On estime que le nombre de cas de paludisme a augmenté de 233 millions en 2000 à 244 millions en 2005, mais a diminué à 225 millions en 2009. Le nombre de décès dus au paludisme est estimé avoir diminué de 985.000 en 2000 à 781.000 en 2009. Une réduction du fardeau du paludisme a été observée dans toutes les Régions de l’OMS.

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