************ QUI AURAIT SOUVENIR D'UN MAGASIN MAMPEZA A COQUILHATVILLE ? IL ETAIT TENU PAR UNE FAMILLE PORTUGAISE ! PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be MERCI. ************ QUI AURAIT CONNU DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR , FIN DES ANNEES 1940 ET JUSQUE 1960, DENIS GOUVRIER, AGRONOME. IL AURAIT TRAVAILLE PRINCIPALEMENT A MONKOTO, BOENDE ET PEUT-ETRE DANS LA REGION DE COQUILHATVILLE. PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be. MERCI. ************

dimanche 26 décembre 2010

Présidentielle 2011/Tshisekedi : Victoire au premier tour !

Le Climat Tempéré 
22/12/2010

C’est au cas où tel n’était pas le cas qu’il ferait des alliances avec d’autres. « Je sais que l’union fait la force, mais ce n’est pas une nécessité pour moi ». Répondant aux questions de Christophe Boisbouvier avec une pleine assurance qui ferait penser à de la légèreté à quiconque ne connaît pas l’homme, Etienne soutient que tout est maintenant rentré dans l’ordre à l’UDPS et qu’il n’y a plus aucun problème. Une assertion qui ne cadre pourtant pas avec une prise de position publiée le week-end par le collège des Fondateurs de l’UDPS.
Ci-dessous le texte de l’interview.
Etienne Tshisekedi, Ces dernières années on croyait que vous vous étiez retiré de la politique ; puis voilà, aujourd’hui vous faites un retour en fanfare. Qu’est ce qui vous a décidé reprendre le combat ?
Mon silence n’était que le temps nécessaire pour me soigner en Belgique. Et dès que la santé me l’a permis, c’est comme ça que j’ai repris mon travail habituel, ma mission que je crois être celle d’amener le peuple congolais à établir un Etat de droit chez lui.
Vous n’avez jamais pensé à vous retirer de la scène politique ?
Non, tant que je n’ai pas fait cette mission-là, tant que j’ai la confiance de ce peuple-là, je ne pense pas me retirer. Et tant que j’ai la confiance de ce peuple-là, il va m’élire.
Alors, vous êtes très critique avec le président Kabila, vous dites qu’il a tout raté. Mais il y a l’école militaire gratuite, il y a les investisseurs chinois tout de même, non ?
Les investisseurs chinois ce n’est pas Kabila qui les a faits, ce sont les Chinois qui sont venus ici… (Ricanement)
Mais, Ça fait venir de l’argent, ça fait construire des routes…
Mais, quand vous dites que c’est de l’argent, tout le monde au Congo est convaincu que l’argent qu’on donne ne va pas dans ce que vous appelez construction des routes ou des ponts, faire tout ce qui est intérêt national.
Donc il y a la corruption, c’est ça ?
Oui elle est à une échelle telle que jamais vue dans le monde, dans l’humanité.
Et si vous êtes élu qu’est-ce que vous ferez de mieux ?
Je commencerai par une chose, la plus simple, celle de construire un Etat. Il y a un Etat quand il y a la sécurité juridique et physique, quand il y a la paix, quand il y a du travail, quand il y a des hôpitaux- Les seuls hôpitaux que nous avons ce sont ceux que les Belges ont laissés en 1960-. Il y a un Etat, quand il y a des routes de desserte agricole pour que les paysans n’aillent pas tous dans les villes, mais restent chez eux parce que les routes peuvent les amener à écouler leurs marchandises sur les marchés.
Mais la corruption que vous dénoncez elle existe depuis les époques Mobutu. Est-ce qu’elle n’est pas rentrée dans la culture de beaucoup de Congolais ? Est-ce que vraiment vous pouvez la combattre ?
Non pas du tout. Quand j’étais élu Premier ministre, dès le jour même, tous ceux qui avaient des biens de l’Etat les ont rendus à l’Etat. C’est pour vous dire que quand déjà l’exemple vient d’en haut, les gens suivent. Mais quand la corruption commence d’en haut, comment voulez-vous qu’elle puisse ne pas avoir lieu ? Parce que justement le poisson commence à pourrir par la tête.
Ces derniers mois il y a eu du grabuge au sein de l’UDPS. Vous avez eu à exclure plusieurs de vos camarades. Est-ce que le parti est toujours au bord de la scission après le congrès ?
Non pas du tout. C’était une sorte de guerre de succession parce que tout le monde supposait que j’allais rentrer dans un cercueil, que j’étais mort. Mais, quand les gens m’ont vu en bonne santé, rentrer et reprendre les choses en mains, tout est rentré dans l’ordre. Il n’y a aucun problème.
Et vous pensez déjà à celui qui vous succédera dans quelques années ?
Non, ça, la démocratie s’en occupera.
Certains disent que vous pensez à votre fils Félix Tshisekedi
Mais pas nécessairement. C’est un garçon qui a toujours aimé la politique, et je ne peux pas l’empêcher de le faire. Si la démocratie le choisit, je ne peux pas m’opposer. Mais si la démocratie ne le choisit pas, je n’en ferai pas un problème.
Donc c’est les militants qui décideront
Absolument, dans un congrès extraordinaire.
Etienne Tshisekedi, votre parti l’UDPS est très implanté dans le Kasaï, au centre du pays. C’est sa force. Mais est-ce que ce n’est pas aussi sa faiblesse ?
Pas du tout. Depuis toutes ces dictatures qui ont suivi Mobutu, il y a un silence ici qui est le fruit de terrorisme qui est exercé chaque jour sur la population. C’est comme ça que vous avez l’impression que dans les autres provinces il n’y a pas la même implantation (de l’Udps). Mais maintenant que les Congolais commencent à chasser la peur, venez voir maintenant ce qui se passe. Dans mon congrès, les délégations sont venues de tous les coins de la République.
Mais tout de même vous n’avez pas intérêt à faire alliance avec Jean-Pierre Bemba et Vital Kamerhe par exemple pour ratisser plus large à l’Ouest comme à l’Est du Congo ?
Ah mais, c’est évident ! Quand j’ai ouvert le congrès de mon parti, mon premier discours était que je fais un appel à toutes les forces acquises au changement. Mais, même si je suis disposé à faire appel à d’autres partis, l’Udps s’est battue 30 ans pour d’abord gagner les élections. Je vais le faire avec les autres amis, dans des plates-formes à convenir, mais c’est d’abord sur l’Udps que je compte.
Il ne faut pas que je vous donne l’impression que si je ne me rallie pas avec les autres, je n’aurai pas à gagner. Pas du tout, c’est le contraire. Je fais confiance à mon parti qui est connu par notre peuple comme étant le seul parti qui a lutté longtemps pour l’intérêt de ce peuple-là. Je sais que l’union fait la force, mais ce n’est pas une nécessité pour moi.
C'est-à-dire votre objectif c’est une victoire dès le premier tour, mais si ça ne suffit pas, une alliance au deuxième tour en vue avec les autres ?
Voilà, c’est surtout à ce niveau-là.
Il y a 4 ans, vous avez boycotté la dernière présidentielle parce que vous aviez estimé que la communauté internationale avait choisi son candidat à l’avance, et que les jeux étaient truqués. Est-ce que vous êtes sûr que les choses ont changé depuis ?
Oui, je viens d’arriver de presque 3 ans en Occident. Et je sais que beaucoup de ceux qui avaient été impliqués dans ce choix sont maintenant déçus justement par leur poulain. Et je crois qu’ils n’ont plus de motifs d’être zélés pour continuer avec de la tricherie. Ils vont seulement laisser le jeu démocratique se jouer normalement.
Et c’est ce que vous avez demandé au conseiller de Nicolas Sarkozy que vous avez rencontré discrètement à Paris il y a 1 mois ?
(Ricanement) Oui, oui, même si vous n’étiez pas là, d’accord, on peut dire que c’est ça.
Et, est-ce que les Français font partie des gens qui à votre avis sont déçus par Joseph Kabila ?
Ça, je n’aimerais pas aller plus loin que ça.
Etienne Tshisekedi, vous êtes un nationaliste ombrageux ; Il y a 10 ou 20 ans, vous auriez sans doute refusé cette rencontre à l’Elysée. Est-ce qu’Etienne Tshisekedi d’aujourd’hui a changé ?
Oui ! Tshisekedi a changé, parce que d’abord il faut être réaliste. Nous sommes dans l’ère de la mondialisation, on associe tout le monde pour notre développement. Donc, c’est évident que le Tshisekedi d’hier n’est pas celui d’aujourd’hui.
Merci.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire