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samedi 15 janvier 2011

Meurtre à Kinshasa. Qui a tué Laurent-Désiré Kabila ?

RTBF - LA UNE - Mercredi 19/01/2011 à 21 h 55.


Voici tout juste dix ans, le 16 janvier 2001, Laurent-Désiré Kabila tombait sous les balles de son garde du corps. A qui profite le crime ?

Laurent-Désiré Kabila

Dix ans après, le dossier reste sensible et entouré d'un épais mystère. Qui a tué Kabila père ? Les 51 condamnés, au terme d'un procès dénoncé par la communauté internationale, sont-ils les bons ? Pourquoi le  pouvoir actuel traîne-t-il les pieds pour retrouver les vrais coupables ?

Ces questions embarrassantes, Marlène Rabaud, et Arnaud Zajtman en poste à Kinshasa pour des médias français mais qui a de la famille à Bruxelles, les posent dans ce documentaire aux multiples zones d'ombre. Premier tour de force, les deux journalistes ont pu introduire une caméra cachée dans la prison Makala afin de recueillir le témoignage du principal accusé, Antoine Vumilia, avant son évasion. En termes non détournés, il dit tout son scepticisme sur la possibilité d'enfin voir émerger la vérité. Ils sont 51 à croupir en cellule ou dans des couloirs sordides. "Sacrifiés à la raison d'Etat", conclut Arnaud Zajtman, assez persévérant sur le sujet.
Le 16 janvier 2001, Kabila père était tué par son garde du corps, lui-même aussitôt exécuté par son aide de camp, Eddy Kapend. Il avait chassé Mobutu du pouvoir avec son armée d'enfants soldats recrutés au Rwanda. Ce marxiste révolutionnaire, lointaine réincarnation, en plus brutal, de Patrice Lumumba, inquiétait l'Occident. Une ère de doutes marquée par la guerre à l'est et une sombre partie de dominos politiques s'ouvrait.
En RDC, ceux qui jugent seront jugés, ceux qui condamnent seront condamnés et jetés à leur tour en prison. 
Joseph Kabila règne en maître, mais semble peu pressé d'éclaircir les faits entourant la mort de son père.
La piste libanaise, celle des diamants, a conduit à l'exécution de 11 suspects. La piste rwandaise apparaît plus politique. Les Américains ?  Dérangés par ses options radicales ?  Plausible ...
En attendant, on a fait le ménage. Le commandant Masasu, grand rival de Kabila, fut éliminé. Les autres réduits à la perpétuité. 
"Kabila s'était fait beaucoup d'ennemis. Une file d'attente pour le tuer s'était formée à Kinshasa", constate le reporter.

Un témoin clé réfugié en Suède
Un homme, un seul, détient peut-être la solution, en dehors des cercles du pouvoir manifestement résolus à ne pas déterrer les faits ni les mobiles. Cet homme, soupçonné d'être le complice du tireur, en planque près du palais présidentiel au volant de sa Mercedes (selon la reconstitution graphique proposée aux spectateurs) se nomme George Mirindi. Avec quelques amis, il a mis de la distance entre eux et le chef de l'Etat congolais, réfugié politique, il vit à 45 km du cercle polaire en Suède, à l'abri de toute menace. Face aux questions précises, il devient fuyant, embouillé, rieur. On pressent une dérobade, une version compromettante qu'il ne livrera peut-être jamais.
Kabila fut tué de trois balles et mourut sur le champ. Elles restent suspendues dans l'air et dans les mémoires comme une tache sur l'après-Mobutu, dans un pays en ruine où le portrait du disparu hante encore les rues.

Bernard Meeus


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