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samedi 22 janvier 2011

Procès Chebeya : le général John Numbi comparaît ce lundi 24 janvier

Le Potentiel
22/01/2011
Par Donatien Ngandu Mupompa

Considéré au début comme le planificateur de l’assassinat de Floribert Chebeya, le renseignant John Numbi est appelé à comparaître le lundi 24 janvier 2011 pour éclairer la Cour militaire.

A l’audience du jeudi 20 janvier 2011, dans le procès qui oppose le ministère public aux assassins présumés de Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Edadi Bazana, l’emploi du temps du général John Numbi dans la journée du mardi 1er juin 2010 a posé problème. D’abord, le directeur du service des relations publiques et presse de l’Inspection générale de la police, la colonelle Alaine Ilunga Mwenze, a soutenu que le général n’avait pas travaillé pendant quatre jours, c’est-à-dire jusqu’au 31 mai 2010. Mais le général avait affirmé à l’instruction pré-juridictionnelle à l’Auditorat militaire qu’il était à son bureau le 31 mai. Toujours à propos de cette date du 31 mai, la renseignante Alaine Ilunga a alléguée qu’elle est tombée un dimanche. Mais vérification faite, il est certifié que le 31 mai 2010 était un lundi. Ici revient la question posée à cette audience-là par Me Kabengela Ilunga de la partie civile à la Cour militaire : « Entre elle et l’inspecteur général, qui dit la vérité ? ».

Concernant la date fatidique du 1er juin 2010, l’inspecteur général John Numbi avait déclaré à l’officier du ministère public qu’il avait quitté Maluku à 17h00’’ après la parade. Mais interrogée par les juges, la colonelle Alaine Mwenze a soutenu que son chef était parti de Maluku entre 14h30’’ et 1500’’.

L’autre point à éclairer concerne la déposition du Camerounais Gomer Martell arrêté le même 1er juin 20410 et qui a prétendu avoir été emmené à l’Inspection générale de la police vers 20h00’’. En effet, celui a affirmé aux juges militaires que lorsqu’on est venu avec lui menotté, il a vu Floribert Chebeya et son chauffeur debout dans le hall, qu’il a aussi appelé couloir. Ici aussi, un détail fait tiquer. En effet, celui-ci a répété plusieurs reprises que lorsqu’il était en train d’avancer, un policier se trouvant derrière lui a ordonné en lingala : « Zonga, zonga, général azali likolo ! ». Ce qui se traduit par « Rentre, rentre, le général est au-dessus ! ». En d’autres mots, le Camerounais Gomer Martell a voulu insinuer que lorsque Floribert Chebeya et son chauffeur attendaient dans le couloir de la mort, mais sans se douter qu’ils vivaient leurs derniers moments sur terre, le général John Numbi était au-dessus. C’est donc sûr que la Cour voudra bien vérifier ces dire du renseignant Gomer Martell, afin de se faire une conviction du lieu où se trouvait le général John Numbi quand Floribert Chebeya et son chauffeur sont arrivés à l’Inspection générale de la police.

TROP DE FLOU

Aussi, beaucoup de zones d’ombre subsistent sur la lettre écrite par le général John Numbi en réponse à celle lui adressée par l’ONG « La Voix des Sans Voix ». Cette lettre a-t-elle effectivement écrite et signée le 28 mai 2010 ? Par quelle magie le général Daniel Mukalay avait-il su que la lettre a été signée le même jour ? Pourquoi le colonel Daniel Mukalay, qui n’est pas du secrétariat général de la police, s’est-il empressé, non seulement de s’intéresser à cette lettre, mais aussi de charger le lieutenant Michel Mwila de la police de recherches et d’intervention d’aller la déposer chez Floribert Chebeya ?

Et le fameux rendez-vous ? Selon le renseignant Ollivier Kungwa de la « Voix des Sans Voix », c’est en parlant avec le lieutenant Michel Mwila, et après avoir lu la lettre du général, où il n’y avait rien de particulier, que Floribert Chebaya a émis le vœux de rencontrer le général John Numbi. Non seulement le prévenu Michel Mwila s’est chargé de la démarche, mais il a même rappelé à plusieurs prises pour confirmer que la demande a été agréée.

Mais le lieutenant Michel Mwila a dit à l’audience qu’il s’est limité à faire le rapport au colonel Daniel Mukalay sur la mission qui lui a été confiée.

Interrogé à ce sujet, le colonel Daniel Mwila a affirmé que c’est devant la Raw-Bank sur le boulevard du 30 Juin que Floribert Chebeya lui avait parlé, non seulement de sa lettre qui moisissait depuis le mois de février 2010 chez le général John Numbi, mais aussi de son souci de rencontrer le patron de la police congolaise.

Même la date prête à équivoque. Le ministre public soutient que le colonel Daniel Mukalay et Floribert Chebeya s’étaient retrouvés chez Raw-Bank le 29 mai 2010, c’est-à-dire après le dépôt de la lettre. Réagissant à ces propos, le colonel Daniel Mukaly a dit que cette rencontre avait eu lieu longtemps bien avant. Du moins, le colonel prévenu a reconnu avoir parlé au général John Numbi du souci de Floribert Chebeya de le rencontrer. Le général avait-il accédé à cette demander et accepter de voir Floribert Chebeya le 1er juin 2010 ? On le saura à l’audience du lundi 24 janvier 2011.

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