Radio Okapi
22/01/2011
“Nous ne pouvons pas juger le système électoral. C’est de la compétence de l’Assemblée Nationale et du Sénat”. C’est la position des ambassadeurs de l’Union européenne accrédités à Kinshasa. Ils se sont exprimés, jeudi 20 janvier à Kinshasa, sur la question de la révision constitutionnelle. Le texte adopté le 15 janvier au Congrès modifie le mode de scrutin présidentiel en le ramenant à un seul tour.
Les ambassadeurs de l’Union européenne ont donné leur position au cours d’un déjeuner de travail avec le président de l’Assemblée nationale. Evariste Boshab a expliqué à ses interlocuteurs les raisons qui ont motivé la révision de huit articles de la loi fondamentale.
«Nous, on n’a pas à discuter, à approuver ou à juger le système électoral. C’est la prérogative de l’Assemblée nationale et du Sénat,» a déclaré Richard Zink, ambassadeur de l’Union européenne à Kinshasa.
Le diplomate européen a précisé que le processus électoral libre, l’accès équitable aux médias par les candidats et la sécurité lors de l’élection sont des aspects qui intéressent l’Union européenne.
A ce sujet, Richard Zink a indiqué qu’Evariste Boshab a donné aux ambassadeurs européens « des assurances quant à un processus électoral correct, transparent et démocratique.»
Les questions financières n’ont pas été abordées au cours de cette réunion parce qu’elles ne relèvent pas de l’Assemblée nationale, mais du gouvernement, a fait savoir le diplomate européen.
L’ambassadeur des Etats-Unis en RDC, James Entwistle et la représentante spéciale adjointe du secrétaire général des Nations Unies en RDC, Leïla Zerrougui ont également pris part à ce déjeuner de travail.
Le président de la RD Congo, Joseph Kabila a promulgué jeudi 20 janvier la nouvelle constitution adoptée au Congrès le 15 janvier 2011. Ce texte instaure un scrutin présidentiel à un seul tour. L’opposition politique a rejeté ce texte.
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