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lundi 14 février 2011

Kimbanseke : un cimetière pour les morts et les vivants

Digital Congo
14/02/2011

En effet, on trouve des maisons d’habitation construites et habitées sur les tombes où devraient reposer seuls, les corps des défunts.Incroyable mais vrai. Il se passe des choses à étranges dans la ville de Kinshasa. La cohabitation entre les morts et les vivants est un fait palpable dans la commune de Kimbanseke. Dans cette commune, on trouve des maisons d’habitation construites et habitées sur les tombes où devraient reposer seuls, les corps des défunts. Comment en est-on arrivé à ce stade ? La question vaut la peine, la réponse aussi.

D’après certaines sources que nous avons eu à interroger, cette situation est due à l’absence de l’autorité de l’Etat ainsi qu’à l’impunité qui a caractérisé les gouvernements qui se succèdent à la tête du pays. Ce qui a favorisé les constructions anarchiques et entretenu le chantage et le trafic d’influence. L’absence de l’autorité est caractérisée par plusieurs faits notamment la corruption et la coterie dans le chef des bourgmestres.

Ils voient le mal et laissent faire, incapables de réagir avec rigueur pour le respect de la loi et du bien-être de leurs administrés. Parce que selon d’autres sources, avant cinquante années qui suivent l’inhumation de la dernière personne, les tombent constituent un danger pour la santé par les odeurs qu’elles dégagent et par diverses infections difficiles à soigner.

La plupart des constructeurs anarchiques sont encouragés par des autorités à divers niveaux, lesquelles se réclament d’être intouchables parmi les personnalités tant civiles que militaires. A plusieurs reprises, les cimetières de Kimbanseke, Kintambo, Kasa-Vubu, Kinsuka et Gombe sont officiellement fermés. Mais cette décision n’a jamais été respectée. Car, le constat sur place prouve le contraire. Les agents en service officiel de l’Etat, de même que les commissionnaires de tout bord, favorisent parfois les inhumations clandestines.

Par ailleurs, la complicité des services communaux en la matière n’est plus à démontrer. Ainsi, même si, apparemment, il n’existe plus de place pour inhumer un mort, ces préposés cherchent par tous les moyens à vendre un petit lopin de terre pour des raisons inavouées.

A Kimbanseke, et ailleurs dans les cimetières fermés, on continue toujours à livrer des autorisations d’inhumation à partir de petits bureaux entourés de tombes dont la profondeur laisse à désirer. Et ceci, pour ne pas découvrir des ossements d’un mort enterré précédemment. En outre, l’état des cimetières de la capitale, à l’exception de celui de Mbenseke M’Futi nouvelle cité, laisse à désirer. Il est difficile de trouver facilement la tombe d’un proche à l’occasion, par exemple, de la journée du 1er août dédiée, le matin aux morts, et l’après-midi aux parents, dans notre pays. Si on croit pouvoir protéger les vivants, qu’on songe aussi à ce qu’ils sont vivants même dans la tombe et la protection doit les suivre pour toujours.

A noter que l’eau consommée par les occupants du cimetière de Kimbanseke consomme l’eau des sources provenant des tombes non désinfectées. Ils disent qu’ils ne craignent rien. « Moto mwindo akufaka na microbe te (traduisez : les Noirs ne meurent pas de microbes) », ont-ils soutenu pour appuyer leurs dires.

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