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jeudi 10 février 2011

Laissés-pour-compte

Le Potentiel
10/02/2011
Avant-dernière année de la mandature de Joseph Kabila, élu au suffrage universel direct à la faveur de l’élection présidentielle de 2006, l’année 2010 a été proclamée année du social. L’objectif premier poursuivi par le président de la République en ayant décrété 2010 année du social, c’était de mettre, au centre de l’action gouvernementale, l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise.
On sait que plus de 71% des Congolais vivent avec moins d’un dollar/personne par jour. Selon le Rapport mondial sur le développement humain de 2010, l’indice du développement humain (IDH) du pays est de 0,239 tandis que l’indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) est de 0,393%.

Pour un pays dont la population vit en dessous du seuil de la pauvreté, le défi est immense. La misère, voilà ce qui constitue le compagnon de tous les jours de la majeure partie des Congolais dont le minimum vital est resté jusqu’ici une véritable chimère.

Que ce soit dans les milieux urbains ou dans les milieux ruraux, le triste sort des Congolais devrait en principe faire l’objet d’une attention particulière de la part des gouvernants. Malheureusement, la situation qui se vit sur le terrain ne laisse présager un quelconque changement de leur vécu quotidien. Laissés-pour-compte, ce n’est pas demain que les Congolais vont devoir entrevoir le bout du tunnel.

Il est vrai que le gouvernement congolais essaie de faire quelque chose dans le cadre de la résolution de l’équation. Mais c’est insignifiant. Cela ne représente qu’une goutte d’eau devant l’étendue des problèmes de survie qui étreignent les Congolais, condamnés à vivre d’expédients.

Il est à craindre que les choses ne puissent empirer encore davantage cette année. 2011, ce n’est un secret pour personne, s’annonce pour être une année électorale. Et qui dit élections, pense immédiatement à l’enjeu que représente la campagne électorale, avec au bout du parcours la conservation ou la prise du pouvoir, c’est selon.

Comme les élections vont accaparer toute l’attention des hommes politiques qui vont devoir se constituer, les uns et les autres, un butin de guerre pour besoin de la cause, il ne faudra pas s’attendre à ce que l’amélioration des conditions de vie de la population puisse les préoccuper. « Ce sera le dernier des soucis de nos hommes politiques. Le reste de la population n’y verra que du feu, pendant que son vécu quotidien en recevra certainement un coup dur », se lamente-t-on déjà dans le camp de la majorité constituée de laissés-pour-compte.

A tout prendre, c’est à cette sauce-là que les Congolais seront, une fois de plus, bouffés ; les promesses mielleuses qui leur seront faites ne relevant, comme d’habitude, que de la démagogie pure et simple.

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