L’ICCN et l’armée organisent le démantèlement des groupes armés qui sèment l’insécurité dans les parcs nationaux

Digital Congo

11/02/2011

Sur initiative de l’Institut congolais de conservation de la Nature (ICCN) des patrouilles conjointes gardiens des parcs et éléments des FARDC mènent une opération de démantèlement des groupes armés semant le désordre et l’insécurité dans les parcs nationauxL’Institut congolais de la conservation de la Nature (ICCN) vient d’initier une opération de démantèlement des groupes armés qui sèment la panique dans les parcs nationaux. Cette opération, qui vise la protection de ces patrimoines mondiaux, est menée conjointement par les gardiens des parcs et les éléments des Fardc. Les réactions au sein de la population environnante fusent de partout.

La semaine dernière, les habitants de Nduali, dans la province du Nord-Kivu, ont accusé les gardes-parcs des graves violations des droits humains. Parmi ces violations, ils ont cité l’incendie des maisons et les attaques répétées des populations. Selon eux, l’ICCN reste jusque-là insensible aux souffrances causées par ses agents. A en croire certaines sources, les gardes-parcs commettent des déviations qui se caractérisent généralement par le fouettage des riverains, les viols des femmes et l’abattage des éléphants.

Pour Muhindo Nzangi, député provincial du territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, si la protection des parcs était la justification de ces déviations, comment expliquer que l’ICCN ignore les groupuscules armés -principalement des Hutus et Tutsi- occupant le domaine de chasse de Rutshuru et 12.500 hectares du parc à Kirolirwe.

L’élu de Lubero condamne cette opération de démantèlement des groupes armés dans les parcs nationaux sans pour autant faire état des ‘attaques répétées des rebelles dont ils sont victimes. Pour preuve, le sang a encore coulé, il y a peu, dans la province du Nord-Kivu, où un garde-parc a été tué et plusieurs autres grièvement blessés. Cette situation, indique-t­on, est survenue lorsque des camions de ravitaillement des parcs ont été attaqués par des groupes armés non identifiés. Ceci revient à dire que les gardes-parcs qui participent à ces opérations