L’actualité est dominée dans la presse congolaise par la réplique du gouvernement de la Rdc, à travers son porte parole Lambert Mende, à l’article « Kabila : Mobutu light » paru dans JEUNE AFRIQUE. (Cet article est probablement paru uniquement dans la revue papier. je ne l'ai pas trouvé sur internet)
Lorsque JEUNE AFRIQUE s’attaque à Kabila, « Lambert Mende réplique », titre à la Une de sa livraison de ce vendredi LE POTENTIEL.
Les durs propos tenus par l’hebdomadaire international JEUNE AFRIQUE à l’endroit du président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila, n’ont pas laissé indifférent le gouvernement.
Homme de situation difficile, le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende, a convoqué jeudi 03 février toute la presse nationale et internationale pour dénoncer ce qu’il a qualifié d’ « injure suprême à propos de nos compatriotes ».
Lambert Mende a dénoncé une main invisible – « une gorge profonde », « un challenger déloyal » – à la base de la « campagne de sape d’une rare virulence » menée dans le seul but de « casser Joseph Kabila qui se prépare à affronter des élections dans quelques mois ».
Dans le même registre, L’AVENIR reprend cette réplique de L. Mende, « La RDC n’est pas une République bananière ». Le confrère rapporte que le ministre a également répondu aux questions des journalistes se rapportant à plusieurs sujets d’actualité, dont l’absence du Vice- Premier ministre Nzanga Mobutu, la condamnation de Diomi Ndongala, les prochaines élections, etc.
LE PALMARES, qui révèle les non-dits de l’article de JEUNE AFRIQUE, affirme que « Kabila est menacé par une conspiration internationale ». Pour le confrère, le choix qui fait détester J. Kabila, c’est le fait qu’il a préféré la spontanéité chinoise à la mollesse occidentale.
D’où le concert d’injures et autres cabales qui trahissent la volonté d’en finir avec le jeune président. LE PALMARES invite le peuple congolais à se prononcer : a-t-il besoin d’un président marionnette ou d’un président qui s’assume ?
Retour aux années Mobutu. « RDC : tout peut arriver ! », titre LE PHARE. Le quotidien de l’avenue Lukusa note que les relations entre la Majorité au pouvoir et l’Opposition épousent de plus en plus les contours de celles ayant prévalu, en son temps, entre la Mouvance présidentielle de Mobutu et l’Union sacrée de l’opposition Radicale (Usor), devenue plus tard l’Union sacrée de l’Opposition Radicale et Alliés (Usoral).
Les coups bas, les cabales, les débauchages, l’intoxication, les actes d’intimidation ou de provocation et tant d’autres antivaleurs indignes d’une démocratie semblent revenir en force. La RDC est pratiquement rentrée aux années Mobutu, à 10 mois de la tenue du tour unique de l’élection présidentielle ainsi que des élections législatives nationales et provinciales, sénatoriales et autres.
LA PROSPERITE fait état de la guerre ouverte à l’Udps où « Beltchika étrangle Tshisekedi ! ». La consoeur rapporte que le comportement de Etienne Tshisekedi depuis son retour au pays et l’identité du parti, sont les deux points inscrits à l’ordre du jour de la session extraordinaire du Conseil national de l’Udps, tenu du 28 janvier au 3 février 2011, à Righini.
Du comportement, il ressort que le président national de l’Udps a refusé toutes sollicitations et demandes d’audiences tant du Collège des Fondateurs que des cadres chargés de la gestion du parti pendant son absence. Conséquence : absence du dialogue au sein du parti alors que le dialogue est l’une des caractéristiques de la démocratie sur laquelle est fondée l’Udps.
Le courant Beltchika relève que E. Tshisekedi a crée un autre parti politique à la faveur du forum irrégulier organisé du 11 au 14 décembre 2010, un parti totalement différent de l’Udps où il concentre tout le pouvoir entre ses mains.
Sous le titre : « Ya-t-il un gouvernement à bord », LE CLIMAT TEMPERE note que « des députés et des sénateurs, aussi bien de la Majorité que de l’Opposition l’ont dit et redit. Tous les observateurs, même les moins avertis l’ont constaté : il y a comme un cancer qui ronge le gouvernement Muzito. Un cancer dont les métastases ont fini par atteindre tous les portefeuilles ministériels, paralysant presque la totalité de l’exécutif national. Des ministres en quasi rébellion contre le chef du gouvernement, des décisions ministérielles cassées aussitôt prises par le Premier ministre, des membres du gouvernement qui se répandent en critiques dans les médias contre leur propre équipe ministérielle. Tout se passe comme si nos ministres et vice-ministres étaient tous atteints d’une crise d’hystérie collective ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire