************ QUI AURAIT SOUVENIR D'UN MAGASIN MAMPEZA A COQUILHATVILLE ? IL ETAIT TENU PAR UNE FAMILLE PORTUGAISE ! PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be MERCI. ************ QUI AURAIT CONNU DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR , FIN DES ANNEES 1940 ET JUSQUE 1960, DENIS GOUVRIER, AGRONOME. IL AURAIT TRAVAILLE PRINCIPALEMENT A MONKOTO, BOENDE ET PEUT-ETRE DANS LA REGION DE COQUILHATVILLE. PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be. MERCI. ************

mardi 26 avril 2011

Le paradoxe de la richesse

Le Potentiel
26/04/2011

La République démocratique du Congo dispose de trois bassins sédimentaires à indices prouvés et actuellement ouverts à l’exploitation (Cuvette centrale, Grabens de la branche Ouest du Rift-Est africain).

La production des bassins exploités à ce jour est estimée à 25.000 barils par jour dont 15.000 on shore et 10.000 off shore, extraits par la française Prenco, alors que la production quotidienne sur la côte littorale avoisine 2 millions de barils. De quoi s’interroger sur la politique pétrolière de la RDC dont le défi, depuis une quarantaine d’années, est de « rentabiliser correctement son pactole d’or noir et de rattraper son retard cumulé par rapport à ses voisins ».

Selon le gouvernement, « la RDC présente beaucoup d’opportunités pour explorer et produire du pétrole en grande quantité avec ses énormes réserves prouvées et supposées dans la cuvette centrale, à la côte, dans la mer et dans les Grabens Albertine, Moero, Upemba et Tanganika ».

Mais, fait-il remarquer, « seules des études géologiques approfondies et appuyées par les campagnes de terrain sont requises pour confirmer la présence des indices dans le bassin de l’Ouest congolais, dans les lacs Upemba et Moero ».

« Si, avec sa production de 2 millions de barils/jour, l’Angola est devenu en peu de temps premier producteur de pétrole en Afrique, la RDC reste encore à quai avec une production estimée entre 25 et 30.000 barils par jour. Une production bien en deçà de sa potentialité évaluée », déplorent des économistes.

Ainsi, comparé au budget de l’Angola qui est de 48 milliards USD pour l’exercice 2011, celui de la RDC, fixé à 6,7 milliards USD, paraît insignifiant. Ce qui n’a, cependant, pas empêché le gouvernement congolais de le vanter en affirmant pince-sans-rire que « c’est le budget le plus costaud de l’histoire de la République démocratique du Congo » ! Un budget dans lequel les recettes pétrolières sont visiblement dérisoires par rapport aux ressources du pays dans ce secteur.

« Les recettes pétrolières de la République démocratique du Congo devront s’accroître en 2008, comme c’était déjà le cas en 2007. Le pétrole devrait rapporter au Trésor public plus que les 311 millions de dollars engrangés en 2007. En 2006, elles étaient de 250 millions de dollars seulement », avait déclaré, il y a trois ans, le ministre des Hydrocarbures devant les députés nationaux réunis en séance plénière au Palais du peuple.

Réflexion faite, on se rend à l’évidence qu’entre les bonnes intentions affichées à Kinshasa et les réalités du terrain, il y a un océan que les gouvernants congolais n’arrivent pas à traverser.

En effet, c’est depuis une quarantaine d’années, que la production pétrolière journalière stagne en dessous de 30.000 barils. Pire, ni les interpellations des ministres en charge du secteur pétrolier, ni les contrôles parlementaires n’ont apporté des réponses satisfaisantes à cet état des choses.

Ainsi va le paradoxe de la richesse en RDC, où la modicité de ses recettes pétrolières la fait passer pour un nain dans le secteur de l’or noir.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire