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mardi 26 avril 2011

Procès Chebeya : le réquisitoire additif fait capoter les plaidoiries

Le Potentiel
26/04/2011

Prévues pour hier lundi 25 avril, les plaidoiries de la défense dans le procès qui oppose le ministère public aux assassins présumés de Floribert Chebeya n’ont pas eu lieu. Et pour cause, le ministère public venait d’ajouter de nouveaux éléments dans ses réquisitions.

Lundi 25 avril 2011, la grande salle d’audience de la Prison centrale de Makala est pleine. Les prévenus poursuivis pour l’assassinat des défenseurs des droits de l’Homme Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi sont anxieux dans leur box. En effet, c’est le jour des plaidoiries de la défense, et leurs conseils ont affûté leurs armes.

L’audience est ouverte. Mais la comparution des parties à peine actée, l’organe de la loi se lève et demande la parole à la Cour militaire de Kinshasa/Gombe qui siège en chambre foraine. Motif : son réquisitoire prononcé à l’audience passée est incomplet. Il doit donc faire un réquisitoire additionnel. Et la parole lui est accordée.

Dans ce réquisitoire d’ajoute, le ministère public demande à la Cour militaire la destitution de tous les officiers supérieurs impliqués dans cette affaire. C’est-à-dire le colonel Daniel Mukalay wa Mateso, le lieutenant-colonel Georges Kitungwa Amisi, le lieutenant-colonel Paul Mwilambwe, le major Christian Ngoy Kenga-Kenga et le major François Ngoy Mulongoy. Aussi, dégrader les restants et renvoyer tout ce monde de la police.

Au vu de ces nouveaux éléments ajoutés dans les réquisitions par le ministère public, les conseils des prévenus et ceux du civilement responsable – la République démocratique du Congo – ont sollicité une remise de quarante-huit heures pour se préparer aux nouveaux moyens. En effet, les avocats de la défense ont fait connaître à la Cour que leurs clients ont passé 10 à 15 ans sous le drapeau. Par conséquent, ils ne peuvent pas être destitués si légèrement.

Mais les avocats des parties civiles n’ont pas voulu l’entendre de cette oreille. Car, selon eux, cela ne constitue pas un élément nouveau. Les avocats de la défense devaient donc plaider ce même lundi comme cela a été décidé contradictoirement. Pour justifier leur position, ils arguent que l’avocat a l’obligation des moyens et non pas des résultats.

S’inscrivant en faux contre l’intervention des parties civiles, la République a réagi par la bouche de Me Charlene Yangazo. En effet, l’avocate de la République a déclaré que cela est parfois vrai, mais pas dans tous les domaines. Elle a précisé que cela ne veut pas dire que sur la base de ce principe, l’avocat ne peut pas s’adonner à n’importe quoi. Et elle d’ajouter : « L’avocat fait le nécessaire pour arriver au résultat escompté ».

Pour Me Charlene Yangazo, en effet, l’avocat se doit de bien défendre son client pour permettre à la juridiction de jugement de bien prendre la décision. D’où, le délai de quarante-huit heures sollicité est nécessaire pour préparer ses moyens.

Après avoir récolté les avis des uns et des autres, la Cour a donné sa position, et l’audience a été remise au jeudi 28 avril 2011 pour les plaidoiries de la défense.

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