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vendredi 15 avril 2011

Test dangereux

Le Potentiel
15/04/2011

Le 24 avril. Cette date est à retenir. Elle est d’ailleurs familière à ceux qui suivent de près l’histoire politique du Congo-Zaïre. En 1990, le 24 avril avait sanctionné l’entrée du pays du Maréchal Sese dans le processus de démocratisation. Depuis, le pays bat le record d’être le plus prolifique en partis politiques. De ces partis – pour la plupart opposés à la machine du Président Fondateur – figure encore la fille aînée, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Avec elle, son leader emblématique, Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

Ce dimanche 24 avril 2011, la mémoire compte 21 ans depuis que, sous le coup de l’émotion, Mobutu lâcha les rênes du Parti-Etat, le MPR. Comme les grands événements se célèbrent, l’UDPS ne veut nullement se soustraire à la règle. Depuis le mois de février, Etienne Tshisekedi avait pris date avec l’histoire : la tenue de son meeting au stade Tata Raphaël, en souvenir du 24 avril 1990 ayant marqué l’entrée de l’ex-Zaïre au multipartisme. Jusque-là tout marche bon gré malgré la volonté de l’Hôtel de ville.

Mais, voyons là où l’événement tend à tourner au cauchemar. A la même date, André Kimbuta Yango, gouverneur de Kinshasa et président interfédéral du PPRD, n’a pas trouvé mieux que de fixer rendez-vous à sa « base ». Seulement, au lieu de Tata Raphaël, le parti présidentiel sera à la Place Sainte Thérèse, commune de N’Djili. En football on parlerait d’un « classico ». Un choc frontal.

L’on s’attend, le 24 avril 2011, dimanche de Pâques, à des mouvements de foule dans tous les sens. Les uns pour tenter de rallier la Place Sainte Thérèse et les autres le Stade tata Raphaël. Forcément, des dérapages sont à craindre. Aussi, la gestion des foules avant, pendant comme après les manifestations inquiètent. Laissons la sécurité aux experts. Revenons au « classico ». Il se jouera sur plusieurs façades : le taux d’affluence des militants ou combattants, le taux de participations des « alliés », le contenu des messages, le charisme des orateurs… Ce sera un véritable test de popularité.

C’est de bonne guerre si les deux géants (de la Majorité et de l’Opposition) se disputent la paternité de la démocratisation du pays. Seulement, il y a lieu de ne pas s’amuser avec le feu. La foule n’a pas d’âme. La foule n’a pas d’yeux. Seul un esprit charismatique peut la guider. Mais souvent elle se dérobe et échappe au contrôle. Nous espérons que ceux qui veulent implanter un décor de violences à la capitale ont suffisamment des moyens pour maîtriser leurs militants. Ce test de popularité est dangereux à la veille des élections.

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