Digital Congo
24/05/2011
24/05/2011
Les sujets abordés par les journaux parus ce mardi à Kinshasa gravitent autour du processus électoral en cours en RDC. Le manque d’électricité dans certaines communes de Kinshasa préoccupe également le 4ème pouvoir.
Sous le titre : « La bataille du report relancée », LA PROSPERITE rapporte qu’après l’ICG (International Criss Group) avec son rapport intitulé « Dilemme électoral congolais », voici venir le tour de trois Ongs congolaises de proposer également le report des scrutins prévus le 28 novembre prochain.
Il s’agit de G1000, de l’Asadho et de la Synergie des forces sociales qui, lors d’une confrontation avec les médias ont peint un tableau alarmant du processus électoral en cours en RDC.
Dans leur réquisitoire, les nouveaux défenseurs du report des élections estiment que le calendrier proposé par la CENI n’est pas réaliste et qu’il ne sert à rien de faire semblant. Aussi, proposent-ils une prolongation allant de 18 à 24 mois.
LE PHARE signale à propos de la loi électorale en examen à l’Assemblée nationale que la parité mécanique a été rejetée. Commencé le samedi 21 mai 2011, l’examen et l’adoption de la loi électorale article par article se sont poursuivis lundi 23 mai, et se poursuivront encore ce matin à l’Assemblée nationale.
A ce jour, 70 articles seulement sur les 244 que compte la loi ont été adoptée, dont 9 le samedi et 61 lundi. L’article 13 de la loi a particulièrement suscité des protestations de la part des compatriotes féminins venus assister à la plénière, qui ont décidé de quitter la salle des congrès. Leur colère était provoquée par le rejet par la plénière des amendements relatifs à la consécration du principe de la parité dans la confection des listes électorales.
Il s’agit de deux amendements faits audits articles, à son alinéa 3 qui stipule : « chaque liste est établie en tenant compte, s’il échet, de la représentation paritaire homme- femme et de la promotion de la personne vivant avec handicap. La non réalisation de la parité homme femme n’est pas un motif d’irrecevabilité d’une liste ».
« Kinshasa dans le noir : la SNEL coupable », titre à la Une LE POTENTIEL qui affirme qu’une nuit sans électricité à Kinshasa est la norme. Cela n’émeut que timidement. La situation est pire qu’il y a quelques mois seulement. Kinshasa est plongée dans le noir le plus total. Curieusement, tous assistent impuissants à cette catastrophe dans un pays qui regorge d’un potentiel de plus de 100.000 mégawatts, capable de desservir l’ensemble du continent africain. L’opérateur public, la SNEL, est au banc des accusés.
L’AVENIR se fait l’écho des propos du Premier ministre Adolphe Muzito, qui en marge de son séjour à Bruxelles, a déclaré : « Nous n’avions pas trouvé un Etat ».
Il n’y avait plus d’Etat. Aujourd’hui on peut dire qu’on a recréé l’Etat, on est à la tête de l’Etat, a insisté le Premier ministre Adolphe Muzito. S’adressant à ceux qui jugent aujourd’hui l’action du gouvernement, Muzito leur fait remarquer que « vous raisonnez comme si en arrivant au pouvoir, nous avons trouvé un Etat à gérer. Le régime Mobutu n’a pas laissé un Etat ». Et d’ajouter, lorsque Mzee LD Kabila arrive pour refonder l’Etat, il s’en est suivi des guerres interminables.
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