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vendredi 17 juin 2011

En partenariat avec la Banque mondiale, le ministère des Affaires sociales lance le projet «Enfants dits de la rue»

Le Potentiel
17/06/2011

Le projet Enfants dits de la rue (EDR) appuyé à hauteur de 10 millions de dollars américains par la Banque mondiale prend en compte leurs besoins spécifiques et va permettre d’améliorer les dispositifs de prestation de services de prévention et d’assistance à ces enfants à Kinshasa.
Le ministre des Affaires sociales, Action humanitaire et Solidarité nationale, Ferdinand Kambere, a procédé hier jeudi 16 juin 2011 au lancement officiel du projet «Enfants dits de la rue» (EDR) à l’Hôtel Sultani à Kinshasa. Cette activité a marqué d’une pierre blanche la célébration le même jour de la Journée de l’enfant africain placé sous le thème : «Tous ensemble pour des actions urgentes en faveur des enfants de la rue».


En effet, le phénomène EDR ne cesse de prendre de l’ampleur dans la ville de Kinshasa, malgré tous les efforts qui se déploient pour l’endiguer. Financé par un don de l’Association internationale de développement à hauteur de 10 millions de dollars américains, le projet EDER dont l’exécution est confiée à une unité de gestion appuyée par le Fonds social de République, va s’ajouter aux interventions déjà en cours pour améliorer la situation de cette catégorie d’enfants.
Présentant ce projet de cinq ans, son gestionnaire en chef, Dr. Bernard Bushabu a fait savoir que l’initiative vise la prévention du phénomène EDR dans les communes de Kinshasa, l’amélioration de services aux plus vulnérables, la valorisation de bonnes pratiques et le renforcement des capacités des acteurs ciblant ces enfants, particulièrement ceux du ministère des Affaires sociales en vue d’une bonne coordination des interventions, la planification stratégique, le suivi et l’évaluation.
Le projet qui cible principalement les EDR de la ville province de Kinshasa, a-t-il indiqué, vise également d’améliorer les dispositifs de prestation de services en leur faveur. Avant de souligner que le projet comprend, pour ce faire, trois composantes, à savoir la prévention, l’assistance et le renforcement des capacités.
Dr. Bernard Bushabu a noté que dans la prévention, il sera question de s’attaquer aux causes les plus courantes de l’afflux des enfants dans les rues. L’assistance consistera, quant à elle, à financer un ensemble d’activités visant à améliorer la couverture et la qualité des services adaptés à la situation des enfants qui sont déjà dans la rue, particulièrement les filles. Par contre, le renforcement des capacités s’adressera en priorité au personnel du ministère des Affaires sociales.
D’autres ministères concernés par la protection de l’enfant, les organismes prestataires et les acteurs et autres bénéficiaires identifiés au cours des interventions des deux premières composantes seront également pris en compte.
L’occasion a également été pour Dr. Bernard Bushabu de lancer un appel pathétique aux parents parce que la place de l’enfant est dans la famille et non dans la rue. Tout en invitant les leaders religieux à véhiculer un message d’amour, car les EDR en ont besoin, il a plaidé pour l’application de la loi portant protection de l’enfant.
Dans son discours, le ministre Ferdinand Kambere a fait un état des lieux de la situation des EDR à Kinshasa. 14.000 enfants de la rue dont 74% des garçons et 26% des filles. 2/3 d’entre eux ont encore l’un ou les deux parents en vie. Il a, ensuite, remercié la Banque mondiale et les partenaires pour tous les efforts qu’ils fournissent pour la promotion des droits des EDR et l’amélioration de leurs conditions de vie. «Sans ces efforts, la situation des EDR serait explosive aujourd’hui», a-t-il noté.

Le représentant de la Banque mondiale a, de son côté, indiqué que ce financement relève du devoir qui incombe à tous de protéger ces enfants dont le nombre ne cesse de grossir au fil des années.
Il a démontré également que l’action de la Banque mondiale ne se limite pas seulement aux infrastructures. Elle permet également à la population d’accéder à des services de base.

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