Congo Indépendant
01/06/2011
A l’initiative d’un groupe des Congolais de Belgique proche du monde libéral francophone belge, le président du MR, Charles Michel, fils de "Louis" du même nom, a rencontré, mardi 31 mai 2011, une centaine des Congolais dans la salle de fête de la commune bruxelloise d’Anderlecht.
"Il y a une connection entre le développement économique et la liberté et en particulier la liberté de la presse". "Les élections à venir au Congo doivent avoir lieu dans l’égalité des candidats de sorte que le scrutin ne soit en aucun cas confisqué au profit d’un camp". "La Belgique et le Congo ont un destin intimement lié". "Le MR souhaite des relations de partenariat entre nos deux pays dans le respect mutuel". Ce sont les quelques "messages forts" lancés par Charles Michel.
Durant deux heures, de 19.30 à 21.30, le président du MR a échangé avec ses interlocuteurs congolais dans une ambiance empreinte de franchise - quelquefois ponctuée d’éclats de voix des activistes des "Bana Congo" - mais dans le respect mutuel. Les Congolais ont profité de cette opportunité pour fustiger l’attitude complaisante des partis francophones belges en général et du MR en particulier à l’égard du "régime autoritaire" du président sortant "Joseph Kabila". Sans oublier le "silence" des libéraux francophones sur les violences faites aux femmes à l’Est. Michel y a opposé un démenti énergique. L’occasion était belle pour les Congolais pour dénoncer la déclaration de Louis Michel, alors commissaire européen, selon laquelle "Kabila représente l’espoir pour le Congo".
Tout en se gardant de faire l’avocat de son père, "Charles" a rappelé le rôle joué par "Papa Michel", en 1999, pour la "remise du dossier Congo à l’agenda de la communauté internationale". Sans oublier les critiques formulées par l’ancien chef de la diplomatie du Royaume suite aux tripatouillages de la Loi fondamentale promulguée en février 2006. Charles Michel a dit sa déception - et celle de Louis Michel - suite aux modifications de certains articles de la Constitution de la RD Congo. Des modifications qui ont été faite, selon lui, "de manière interpellante".
Pour le président du MR, les élections à venir en RD Congo doivent se dérouler "dans l’égalité" entre les candidats. Il a martelé à plusieurs reprises que "le destin de la RD Congo est avant tout l’affaire des Congolaises et Congolais". "Cette rencontre doit être le point de départ d’un dialogue fructueux entre le MR et la communauté congolaise", a-t-il conclu.
Nous y reviendrons avec des plus larges détails.
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