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mardi 12 juillet 2011

Le Président Joseph Kabila annule son voyage du Sud-Soudan pour s’occuper des victimes du crash aérien à Kisangani

Digital Congo
11/07/2011

Le Président de la République Démocratique du Congo séjourne depuis samedi à Kisangani pour suivre de près la situation des victimes du crash aérien du Boeing 727 de la compagnie Hewa Bora. Suite à cet accident, le chef de l’état a annulé son voyage de Juba où il devrait assister à la cérémonie marquant l’indépendance du Sud-Soudan.
Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, séjourne depuis samedi à Kisangani, chef-lieu de la Province orientale, en vue de se rendre personnellement compte de la situation relative au crash aérien, vendredi dernier à l’aéroport de Bangboka, d’un régulier de la compagnie Hewa Bora qui transportait 118 passagers. Le dernier bilan fait état de la mort de 74 personnes péries dans cet accident dont les causes exactes restent à déterminer après analyse des données enregistrées par les boîtes noires et celles que doivent disponibiliser les aiguilleurs du ciel de la RVA.

Le Chef de l’Etat visiblement très affligé, à la suite de cette catastrophe aérienne, a annulé son voyage de Juba où il devrait assister aux côtés de ses pairs à la cérémonie marquant l’indépendance de la toute nouvelle république du Sud-Soudan.

Les équipes d’avance composées notamment des ministres et des membres de son cabinet se trouvaient déjà à Juba.

Peu avant de se diriger au centre-ville, le Chef de l Etat a eu une séance de travail de plus d’une heure au salon d’honneur de l’aéroport international de Bagboka avec les membres du gouvernement ayant les urgences dans leurs attributions. Il était question de se faire briffer de la situation sur terrain et de recueillir les informations nécessaires sur les causes de cet accident en vue de prendre des dispositions pour faire face à cette préoccupante situation.

Après cette séance de travail, le chef de l’Etat s’est rendu aux cliniques universitaires de Kisangani pour compatir au malheur des accidentés du crash qui y sont admis. Il a illico ordonné que tous les vingt quatre patients, victimes de l’accident soient évacués d’urgence à Kinshasa, par son avion personnel, pour des soins appropries.

Suite à cette catastrophe aérienne, le gouvernement congolais, par le canal du ministre de la communication et des médias, a publié un communiqué par lequel il a décrété un deuil national de trois jours. Selon les termes de ce communiqué, les couleurs nationales seront mises en berne sur toute l’étendue du pays et la musique sur les ondes des médias devra être appropriée à la circonstance.

Quid de la prise en charge des accidentes ?
Le docteur Didier Baonga, médecin à la clinique universitaire de Kisangani qui s’exprimait dimanche sur les antennes de RFI parle des dispositifs arrêtés par son institution pour la prise en charge des accidentés « Nous avons d’abord autorisé à la population qui reconnaitrait ou qui identifierait un de ses membres au niveau de la morgue de l’hôpital général de Kisangani de récupérer le corps et de partir avec pour l’enterrement.

Pour les blessés, la majorité a des blessures et des fractures. Ceux qui ont des moyens, ont demandé à ce qu’on puisse les acheminer à Kinshasa. Au niveau des cliniques universitaires de Kisangani, il y a 33 blessés. 8 à l’hôpital général de Kisangani et 7 à l’hôpital général de la commune de Kabondo.

Parmi ceux avec qui nous avions parlé, certains étaient très touchés et avaient des humeurs très tristes du fait de l’accident. Il y a aussi un rescapé que nous avons rencontré. Il est sorti saint et sauf. Il doit glorifier son Dieu qui l’a protégé. »

Les victimes connues
Parmi les accidentés qui ont perdu la vie, on a noté Monseigneur Camile Lambie, évêque d’Isangi dans la province Orientale qui rentrait de Kinshasa où il venait de participer aux réunions de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).Il devrait procéder ce dimanche à l’ordination des prêtres et autres diacres de son diocèse.

Il y a également les officiels du match qui devrait opposer ce dimanche au stade Lumumba de Kisangani, le T.P. Mazembe de Lubumbashi au Tout solide Malekesa. Ils sont tous morts dans ce crash.

Le gouverneur honoraire du Sud-Kivu, Louis-Léonce Muderhwa qui était annoncé comme mort, est bel et bien vivant. Il a été, avec d’autres survivants, évacué à Kinshasa sur ordre du chef de l’état pour des soins appropriés.

Selon la manager du T.P. Mazembe, Fréderic Kitenge qui a câblé la rédaction de Digitalcongo.net samedi soir, son équipe était réservée sur ce vol. C’est à la dernière minute, a-t-il souligné, que le présent Moïse Katumbi a décidé de l’annulation de cette réservation pour que l’équipe voyage à bord de son avion privé.

La Sonas interpelle les compagnies aériennes et saisit le ministère des Transports
La direction générale de la Société nationale des assuran­ces (Sonas), profitant de l’acci­dent d’avion de Hewa Bora sur­venu vendredi 8 juillet à Kisan­gani, dénonce le manque de col­laboration de certaines compa­gnies aériennes qui, selon elle, re­fusent de signer le contrat d’as­surance. Déplorant de nouvelles pertes en vies humaines dans le crash de l’avion de la compagnie Hewa Bora intervenu le vendredi 8 juillet, la Sonas affirme qu’elle a saisi le ministère des Transports à ce sujet.

Pour le sous-directeur de la Sonas à la direction des Trans­ports maritime et aviation, Ri­chard Kapena Ditholo, ce crash qui ternit davantage l’espace aé­rien de la RDC interpelle : « En tant que protecteur institutionnel des personnes et de leurs biens, une compagnie aussi grande que Hewa Bora n’a pas de contrat d’assurance avec la Sonas pour le moment. La Sonas a tout fait pour approcher le patron de Hewa Bora. Toutes les démarches visant à lui faire comprendre que toutes les compagnies d’assurances à travers le monde travaillent toujours avec des partenaires extérieurs, sont restées vaines ».

M. Kapena indique que sa société a même saisi le minist­ère des Transports qui a diligenté une enquête sur l’irrégularité des compagnies aériennes au sujet de ces contrats.

Cette enquête s’est basée sur un rapport de l’Administrateur général de la Régie des voies aériennes (RVA), attestant que beaucoup de compagnies n’avaient pas de documents de la Sonas, révèle encore Richard Kapena. En réaction, les autorités de Hewa Bora affirment n’avoir pas confiance à la Sonas. Par conséquent, leur compagnie ne pourra pas signer un contrat d’as­surance avec elle, affirme le di­recteur général de Hewa Bora.

Pour rappel, un appareil de la compagnie Hewa Bora s’est écrasé peu avant d’atterrir à l’aéroport de Bangboka, le vendredi 8 juillet. Une cinquantaine de passagers ont péri dans l’ac­cident.

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