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jeudi 22 septembre 2011

"Joseph Kabila" à New York

Congo Indépendant
22/09/2011

66ème Assemblée générale des Nations Unies

"Joseph Kabila" et Ban-Ki Moon lors d’une rencontre à Kisangani.
Photo d’archives

Le président sortant "Joseph Kabila" a quitté Kinshasa mardi 20 septembre. Destination : New York. Il doit y prendre part à la 66 ème Assemblée générale des Nations Unies ouverte depuis le 13 septembre. A deux mois de l’organisation de l’élection présidentielle, le chef de l’Etat se donne l’opportunité d’entretenir son image d’"homme d’Etat" aux côtés des grands de ce monde.

"Joseph Kabila" a-t-il parcouru l’édition n°2644 de l’hebdomadaire «Jeune Afrique»? Le magazine parisien y publie un «câble» daté du 8 mai 2009 destiné aux plus hautes autorités diplomatiques américaines par l’ex-ambassadeur US en RD Congo, William Garvelink. La dépêche décrit l’actuel chef d’Etat congolais comme un "faible". Un homme dénué de "leadership". Au motif notamment que "Kabila" serait allergique aux grandes "rencontres internationales". Pour Garvelink, Kabila évite ce genre de sommets parce qu’il est «sensible au fait que les autres leaders le pointaient du doigt et aux accusations des médias.» En décidant de faire acte de présence à la 66ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, "Joseph" escompte sans doute "démentir" les "ragots" du diplomate américain.

De quoi sera-t-il question aux Nations Unies? Plusieurs questions figurent à l’ordre du jour. C’est le cas notamment de la promotion de la croissance économique au niveau planétaire et le maintien de la paix et la sécurité internationale. Sans oublier la désertification, la dégradation des sols et la sécheresse dans le contexte du développement durable et de l’éradication de la pauvreté.

Les observateurs conviennent néanmoins que les débats seront dominés par la situation en Libye et la crise israélo-palestinienne. On le sait, Mahamoud Abbas, le chef de l’Autorité palestinienne entend demander la reconnaissance de l’Etat palestinien aux Nations Unies. Il prononcera un discours ce jeudi 22 septembre. Le président américain Barack Obama a donné le point de vue de son pays sur cette dernière question mercredi. Il a été suivi à la tribune par son homologue français Nicolas Sarkozy. On a assisté à deux visions opposées.

Marchant sur des oeufs compte tenu de l’influence des lobbies juifs aux Etats-Unis, Barack Obama a recusé la demande de reconnaissance que les Palestiniens ont l’intention de solliciter. Selon lui, seules des "négociations directes" permettront de mettre fin au conflit proche-oriental. "Je suis convaincu qu’il n’y a pas de raccourci vers l’issue d’un conflit qui dure depuis des décennies. La paix ne viendra pas avec des communiqués et des résolutions de l’Onu", a-t-il déclaré. Prenant la posture de Ponce Pilate, Obama d’ajouter : "Au final, c’est aux Israéliens et aux Palestiniens, pas à nous, de trouver un accord sur les problèmes qui les divisent : sur les frontières et la sécurité, sur les réfugiés et Jérusalem." "Les Israéliens doivent savoir que tout accord garantira leur sécurité. Les Palestiniens méritent de connaître le fondement territorial de leur Etat". L’auditoire largement acquis à la cause palestinienne est resté de marbretout au long de cette allocution qui a duré 36 minutes.

Prenant la parole à son tour, le chef de l’Etat français - qui semble "pèter" des flammes en matière de politique internationale - a pris le contrepied de son homologue américain. Nicolas Sarkozy n’est pas allé par quatre chemins en proposant un "plan de paix prévoyant une reprise des négociations d’ici un mois, un accord sur les frontières et la sécurité dans six mois et un règlement définitif dans un an." Pour lui, "l’objectif ultime de la négociation de paix doit être la reconnaissance mutuelle de deux Etats nations pour deux peuples, établis sur la base des lignes de 1967 avec des échanges de territoires agréés et équivalents." Et d’ajouter : "(...). Pourquoi ne pas envisager pour la Palestine le statut d’Etat observateur aux Nations Unies ?"

Auparavant, "Sarko" a semblé mettre l’Amérique d’Obama "en garde" face à la tentation d’opposer un veto à la démarche palestinienne. "Mais qui pourrait douter qu’un veto au Conseil de Sécurité risquerait d’engendrer un cycle de violence au Proche-Orient ?", s’est-il interrogé.

Revenons dans un registre congolo-congolais. A quelques deux mois de la tenue de l’élection présidentielle en RD Congo, la présence du président sortant "Joseph Kabila" à la 66ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies est une opportunité pour l’intéressé de "soigner" sa stature "d’homme d’Etat" en côtoyant les grands de ce monde. Une poignée de mains - immortalisée par les photographes - avec Obama ou Sarkozy vaut bien le déplacement à New York. Même si la délégation congolaise ne fera que de la "diplomatie contemplative"...
Issa Djema/B.A.W (avec ACP/Reuters)

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