19/09/2011
Des sources font état des contacts pris dans certains milieux de l’opposition en débandade devant l’échec entrevu de sa tentative d’obtenir le report des échéances électorales, et de parvenir à un consensus autour d’une candidature unique et commune à l’élection présidentielle, en vue de faire basculer le pays dans la violence, jusqu’à envisager, dans un fatidique schéma du chaos, d’attenter à l’intégrité physique du Chef de l’Etat
L’actualité politique en RDC est encore dominée par la sortie spectaculaire et réussie de la Majorité Présidentielle. Toutes les conversations tournent encore autour du discours du Président de la République sur son bilan. Pour les uns, c’est un coup de maître par le Chef de l’Etat qui a réussi non seulement à fixer l’opinion sur les acquis indéniables de son action à la tête du pays, au cours des cinq dernières années, mais encore à apporter la réplique appropriée aux attaques de ceux qui, selon ses propres dires, voient la nuit en plein jour. Pour d’autres, n’ayant rien ou pas grand-chose à lui reprocher, ils ont préféré se rabattre sur les détails protocolaires.
En tout cas, pour tout observateur averti de la vie nationale, le décor planté pour les élections est irréversible.
Il reste cependant que l’opposition, ayant accumulé déboires sur déboires, cherche aujourd’hui, après avoir échoué dans sa tentative d’obtenir le report des échéances électorales, et de parvenir à un consensus autour d’une candidature unique et commune à l’élection présidentielle, à jouer le tout pour le tout, jusqu’à envisager d’attenter à l’intégrité physique du Chef de l’Etat.
Certaines sources renseignent que des contacts seraient déjà pris dans ce sens avec des pays voisins généralement mêlés à ce genre de complot. Cette démarche consisterait à provoquer le chaos par la disparition de l’actuel chef de l’Etat, chaos qui susciterait le recours à la disposition constitutionnelle relative à la vacance à la Présidence de la République. Pour les tenants de cette option, la voie des urnes ne serait plus rassurante.
A ce jour, tout serait déjà mis en place pour faire échec au processus électoral en cours, comme le montrent, du reste, les différents troubles suscités ici et là, notamment ceux des 5 et 6 septembre 2011 à Kinshasa.
Avec la situation ainsi créée, le schéma consisterait à réunir les conditions d’un partage de pouvoir entre les comploteurs. La Primature serait ainsi confiée à un transfuge du MLC connu pour éternel quémandeur du poste. Les charges de Président de l’Assemblée nationale de « la transition » et de Ministre des Affaires étrangères seraient confiées à deux personnalités politiques ressortissantes de l’ancien foyer électoral du Chef de l’Etat. Ce qui justifierait les dernières défections en date au sein de la majorité au pouvoir et le repositionnement des comploteurs dans l’opposition.
Les Congolais ne sont pas dupes. Ils se souviendront des nombreux sacrifices qu’ils ont consentis sous l’impulsion de Joseph Kabila pour l’aboutissement heureux du processus de la démocratisation de la RDC et de la fin de la crise de légitimité. Il est utile de rappeler que le Chef de l’Etat et le peuple congolais se sont investis pour des élections crédibles, transparentes et apaisées, et qu’ils n’entendent pas souscrire à un autre schéma qui remettrait le pays à la case départ.
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