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mardi 29 novembre 2011

Elections du 28 novembre: réactions de l’opposition et de la majorité

Radio Okapi
29/11/2011

Des témoins des candidats devant les urnes le 28/11/2011
dans un bureau de vote au quartier Makelele dans la commune
de Bandalungwa à Kinshasa, pour les élections de 2011 en RDC.
Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les partis politiques ont réagi diversement, au lendemain des élections présidentielle et législatives du lundi 28 novembre en RDC. Les Forces de l’opposition réunies au Congo (Foreco), qui soutiennent la candidature de Léon Kengo wa Dondo, estiment que la RDC a fait un pas en arrière quant à l’organisation des élections. Pour la majorité présidentielle (MP), qui soutient le président sortant Joseph Kabila, les quelques irrégularités enregistrées n’ont pas remis en cause le processus électoral.

Angel Makombo, membre de la Foreco, a estimé que les irrégularités enregistrées au cours de ces élections risquent de compromettre l’acceptation des résultats:

«Mes premières impressions sont négatives. Les élections sont loin d’être apaisées et transparentes [à cause] d’ une désorganisation et des faits graves. Des sources fiables déclarent que des candidats à la députation sont venus devant des bureaux de vote avec des bulletins déjà remplis. Ces élections de 2011 sont une régression comparativement à celles de 2006. Je crains beaucoup pour la période postélectorale.»

De son côté, Lambert Mende, cadre de la majorité, a soutenu le contraire:

«Les irrégularités ne peuvent pas influer sur l’acception des résultats, dans la mesure où elles sont gérées conformément aux lois du pays, notamment la loi électorale.»

«Toutes les forces politiques, qui estimeraient qu’il y a eu des irrégularités, ont toujours la possibilité de recourir à la justice comme le prévoit la loi», a-t-il poursuivi.

Pour lui, avec l’organisation de ce double scrutin, le défi a été relevé de la meilleure façon.

«Nous avons, certes, enregistré quelques points chauds ci et là, au Katanga, à Mbuji-Mayi et même à Kinshasa, mais qui n’ont pas remis en cause le processus lui-même», a reconnu Lambert Mende.

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