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lundi 14 novembre 2011

Les malheurs du "Pasteur Daniel"

Congo Indépendant
14/11/2011

En mission en Afrique du Sud où il a été s’enquérir des suites réservées à sa grosse commande auprès des imprimeurs de ce pays, Daniel Ngoy Mulunda, le «gourou» du «raïs» et accessoirement président de la commission nationale électorale "dépendante" pour les uns et "indépendante" pour les autres, est rentré à Kin commotionné par la grande frayeur qu’il a connue. Il avait encore la chair de poule lors de la conférence de presse qu’il a tenu, vendredi 11 novembre, pour rendre compte de son voyage.

Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien à Kinshasa-Lez-Immondices, c’est avec des tremolos dans la voix que le "Pasteur" a relaté sa mésaventure : «J’étais au restaurant et j’entamais l’entrée qu’on venait de me servir. Je n’avais pas terminé mon entrée quand une femme de race blanche est entrée et a demandé au responsable du restaurant de me cacher. A l’extérieur, il y avait beaucoup de gens qui chantaient, munis des pancartes et un moment, ils sont tous entrés et le propriétaire du restaurant m’a caché dans les toilettes. J’ai passé une heure de temps dans les toilettes. Quand la foule a compris que je n’étais ni dans la salle ni dans la cuisine, j’ai entendu quelqu’un dire tokende na toilette. Il fallait que la police sud-africaine envoie un commando spécial qui est passé par le toit. C’est par ce chemin que j’ai pu sortir.» Et de conclure en parlant de lui-même à la troisième personne : «Une situation intolérable. Pourtant, le pasteur Mulunda n’est pas le douzième candidat ( Ndlr : à l’élection présidentielle), alors pourquoi s’en prendre à moi?»

A en croire mon ami, "Pasteur Daniel" voudrait prendre la tête de la "lutte anti-violence préélectorale". "Il a d’ailleurs invité le sinistre procureur Luis Moreno-Ocampo de la très raciste Cour pénale internationale à se saisir de toute personne contrevenant à la loi", souligne mon ami avant de s’interroger si Mulunda oserait livrer à la CPI les "Pombas" instrumentalisés par le "raïs" et les "faucons" de son entourage.

Pour mon ami, le "Pasteur Daniel" qui croyait émouvoir l’assistance n’a pu susciter que des rires sous cape auprès des journalistes présents. "On ne récolte que ce qu’on sème", ajoute mon ami comme pour dire que Mulunda est le seul responsable de sa mauvaise image. Et d’expliciter sa pensée : "Depuis la mise en place du Bureau de la Ceni, Daniel Mulunda Ngoy ne fait même pas semblant d’être impartial". Mon ami de citer à l’appui de sa thèse le refus opposé à l’opposition de faire auditer le serveur central de la Commission. Le même Mulunda ferme les yeux à toutes les provocations du pouvoir. C’est le cas notamment lorsque celui-ci engage une milice qu’il équipe des motos dans le but évident de terroriser tous ceux qui pensent différemment ou collent des affiches électorales "politiquement incorrectes". Plusieurs militants de l’opposition croupissent à Makala et dans les cachots clandestins des "services". Sans inculpation. Ni jugement. Mon ami de soutenir qu’en affichant une "neutralité très engagé", le "conseiller spirituel" du président de la République très très démocratique du Congo donne à ses contempteurs le bâton pour le battre. Ceux-ci le soupçonnent d’avoir reçu pour "mission" de faire élire son "poulain".

Mon ami qui sait décidément tout est revenu sur les déclarations faites la semaine dernière, depuis l’Afrique du Sud et Kisangani, par "Tatu Etienne", alias, «Wetu wa Kumpala», alias «Mwena Nkwasa», alias le «lider maximo». Il avait appelé ses partisans à prendre d’assaut les prisons pour libérer les prisonniers et à "cogner" les policiers qui les oppriment. Mon ami de me rappeler que ces propos ont suscité un tollé général. Les condamnations hypocrites ont fusé : la Belgique, la France, les Nations Unies, l’Union européenne et les Etats-Unis. Pour lui, "Mukulumpa" n’a jamais lancé un appel à la haine ; il n’a jamais commandité d’actes criminels et jamais, il n’a distribué d’armes à feu ni même d’armes blanches à ses partisans. Ce qui est loin d’être le cas de la mouvance présidentielle (MP). A preuve, soutient mon ami, le Bureau conjoint des Nations-Unies sur le droit de l’homme a détecté 188 cas de violation de droit de l’homme et des libertés fondamentales. L’armée, la police et l’agence nationale des renseignements y sont épinglées. Pas l’opposition. Et de conclure : "Le pasteur Daniel devrait se garder de mêler la CPI dans une affaire congolo-congolaise. A défaut, ses malheurs ne font que commencer. Le risque est gros qu’il expédie à La Haye les siens propres..."

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